Nous marchons paisiblement le long du rivage.
La mer est particulièrement calme, seul un léger Mistral fait frissonner la végétation rabougrie qui survole les dunes qui s’égrainent sur notre gauche.
Mes pieds s'enfoncent l'un après l'autre dans le sable humide. Nous progressons lentement afin de ne pas la fatiguer inutilement.
La Méditerranée est si belle en ces premiers jours de janvier. Elle est tranquille, lisse comme un miroir, et en même temps elle est d'une étrange couleur argentée ; elle s'étale, aguichante et langoureuse, sous un ciel parsemé de vaporeux nuages gris clairs.
Parfois, une trouée rougeâtre laisse apercevoir le timide soleil qui tente une percée.
Dans ma main, je tiens sans la serrer sa menotte fraîche et palpitante. De la pulpe de mon index je frôle ses longs doigts de pianiste, et ils me semblent être un peu engourdis.
Nous croisons des arbres morts apportés par le Rhône, qui sont restés échoués là depuis la dernière crue du fleuve.
Un goéland vient se poser en planant près de nous. Il nous jette un regard intrigué de son œil rond avant de repartir à tire d’aile vers la haute mer.
Un voilier, au large, poursuit sa route enchantée vers quelque île lointaine.
Un gros bateau promène ses visiteurs, qui se sont agglutinés sur son dos, afin de leur faire découvrir la mystérieuse et féerique Camargue.
Sérénité, ou ?
La mer est particulièrement calme, seul un léger Mistral fait frissonner la végétation rabougrie qui survole les dunes qui s’égrainent sur notre gauche.
Mes pieds s'enfoncent l'un après l'autre dans le sable humide. Nous progressons lentement afin de ne pas la fatiguer inutilement.
La Méditerranée est si belle en ces premiers jours de janvier. Elle est tranquille, lisse comme un miroir, et en même temps elle est d'une étrange couleur argentée ; elle s'étale, aguichante et langoureuse, sous un ciel parsemé de vaporeux nuages gris clairs.
Parfois, une trouée rougeâtre laisse apercevoir le timide soleil qui tente une percée.
Dans ma main, je tiens sans la serrer sa menotte fraîche et palpitante. De la pulpe de mon index je frôle ses longs doigts de pianiste, et ils me semblent être un peu engourdis.
Nous croisons des arbres morts apportés par le Rhône, qui sont restés échoués là depuis la dernière crue du fleuve.
Un goéland vient se poser en planant près de nous. Il nous jette un regard intrigué de son œil rond avant de repartir à tire d’aile vers la haute mer.
Un voilier, au large, poursuit sa route enchantée vers quelque île lointaine.
Un gros bateau promène ses visiteurs, qui se sont agglutinés sur son dos, afin de leur faire découvrir la mystérieuse et féerique Camargue.
Sérénité, ou ?