“Si le rapport des habitudes lie les individus, le paresseux peut se flatter d’une protection universelle. Les paresseux sont innombrables: tout homme est ou espère de l’être. Ceux même qui semblent le plus différer de nous augmenteront bientôt le nombre de nos confrères. Comme la paix est la fin de la guerre, de même la paresse est le dernier terme de l’activité."
Samuel Johnson, auteur du Dictionnaire de la Langue Anglaise (1755), fut immortalisé par la biographie de son ami Boswell. Homme de plume d’une prolixité remarquable, il publia les revues Le Flâneur (1750-1752), puis Le Paresseux (1758-1760), dont sont extraites ces chroniques facétieuses. Johnson y dresse un portrait des mœurs et des travers de ses contemporains, sur un ton tantôt sarcastique, tantôt empreint d’une profonde nostalgie.
Samuel Johnson, auteur du Dictionnaire de la Langue Anglaise (1755), fut immortalisé par la biographie de son ami Boswell. Homme de plume d’une prolixité remarquable, il publia les revues Le Flâneur (1750-1752), puis Le Paresseux (1758-1760), dont sont extraites ces chroniques facétieuses. Johnson y dresse un portrait des mœurs et des travers de ses contemporains, sur un ton tantôt sarcastique, tantôt empreint d’une profonde nostalgie.