Quand, joyeux, loin des danses sur les montagnes, il se jette contre terre, revêtu de la nébride sacrée, ou qu’il chasse le bouc et fait ses délices de sa chair crue, en courant sur les montagnes phrygiennes et lydiennes. Et Bromios marche en avant, Évoé ! Et la terre ruisselle de lait, ruisselle de vin, ruisselle du nektar des abeilles, et l’encens syrien fume. Et Bakkhos, lui-même, agitant une torche de pin enflammée dans une férule, se précipite, excite par des clameurs les chœurs vagabonds, et laisse flotter dans l’air ses beaux cheveux. Et il crie avec des hurlements : — Allez, ô Bakkhantes ! Allez, ô Bakkhantes ! délices du Tmôlos qui roule de l’or ! Chantez Dionysos à l’aide des tympanons stridents, Évoé ! Célébrez le divin Évios par la clameur phrygienne et par des cris, tandis que la douce flûte sacrée y mêle ses sons vénérables qui règlent les courses sur la montagne, sur la montagne ! Et telle que le poulain près de sa mère paissant, la Bakkhante se réjouit et agite ses pieds rapides en bondissant.
LES BAKKHANTES (French Edition)
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