On ne sait presque rien de sa vie. Il est l’auteur d'un Abrégé des histoires philippiques (Epitoma Historiarum Philippicarum en latin), un ouvrage qu'il présente dans sa préface comme un florilège des passages les plus importants et les plus intéressants du volumineux ouvrage intitulé Historiae philippicae et totius mundi origines et terrae situs, rédigé par Trogue Pompée à l’époque d’Auguste.
La valeur de son ouvrage et sa plus ou moins grande fidélité au texte original de Trogue Pompée font l'objet de débats : le texte de Justin comporte un assez grand nombre d'erreurs historiques. Pour Paul Jal, Justin n'a pas seulement fait œuvre d'abréviateur mais a bien composé, à partir de sa source, un ouvrage autonome correspondant à une démarche littéraire3.
Ce jugement est largement partagé par John Yardley pour qui Justin enseignait la rhétorique et a composé son œuvre vers 200, à partir de celle de Trogue tout en étant aussi influencé par la pratique de la rhétorique et par l'œuvre de Tite Live4.
La valeur de son ouvrage et sa plus ou moins grande fidélité au texte original de Trogue Pompée font l'objet de débats : le texte de Justin comporte un assez grand nombre d'erreurs historiques. Pour Paul Jal, Justin n'a pas seulement fait œuvre d'abréviateur mais a bien composé, à partir de sa source, un ouvrage autonome correspondant à une démarche littéraire3.
Ce jugement est largement partagé par John Yardley pour qui Justin enseignait la rhétorique et a composé son œuvre vers 200, à partir de celle de Trogue tout en étant aussi influencé par la pratique de la rhétorique et par l'œuvre de Tite Live4.