L’œuvre la plus admirée de Melville, -et qui à elle seule suffirait à lui assurer l’immortalité-, est sans doute Moby Dick.
Mais, Herman MELVILLE est aussi le brillant auteur de nouvelles qui nous font découvrir toutes les subtilités et les symboles de cette grande figure de la littérature américaine hanté par une angoisse au cœur de notre temps.
Voici deux nouvelles parmi les plus célèbres, issues du recueil les contes de la véranda, présentées ici en version bilingue français/anglais.
Herman Melville nous conte ici une fable moderne mettant en scène un avoué de Wall Street et ses deux collaborateurs. On se croirait d’abord dans un roman de Dickens, jusqu’à ce qu’un personnage mystérieux fasse son entrée : il s’agit de Bartleby, copiste consciencieux et hiératique. À peine engagé, le modeste employé se met sans raison à opposer la même formule stupéfiante à chacune des requêtes de son patron : «I would prefer not to…», c’est-à-dire littéralement, «je préférerais ne pas (le faire)», devenue une des répliques plus énigmatiques de la littérature anglo-saxonne.
Le destin de Bartleby, le scribe abandonnant progressivement et comme inexorablement toute activité, est celle d'un original qui, par la force de quelques mots, sème autour de lui un vent de folie, sape toute autorité, et se coupe irrémédiablement du reste du monde.
Fable grinçante où le cocasse le dispute au tragique. Bartleby est sans doute l’œuvre la plus corrosive de Melville.
Explorant l'âme humaine à travers ce personnage défiant la normalité, Melville emporte le lecteur dans le vertige salutaire du doute. Et si chacun de nous portait à l'intérieur, obstiné et secret, l'homme timide qui dit "je préférerais ne pas" ?
L'histoire qui s'amorce ici dans le quartier des bureaux de Manhattan, deviendra celle de tous les bureaux, avec leur chef et leurs tâches misérables, dans toutes les villes du monde moderne. Comme le suggèrent les derniers mots du roman, "Ah Bartleby! Ah humanity!", c’est du destin des hommes dans les villes, de l’humanité toute entière dont il est ici question.
Tout le monde a lu Moby Dick, mais ce texte bref d’Herman Melville et son personnage inédit de Bartleby, sont tout un roman qui basculera la littérature tout entière, tout au moins un siècle et demi de littérature...
Benito Cereno est certainement la plus frappante des longues nouvelles écrites par Herman Melville. Plutôt que de relater l’action dramatique d’un fait divers qu’il emprunte aux souvenirs du capitaine Delano, (1817), Melville choisit habilement de faire découvrir la situation au travers les yeux d'un personnage extérieur.
L'intensité du récit tient à la suspension du temps ; on ressent un sentiment croissant d’étrangeté et de malaise dans le huis-clos de ce galion espagnol, ʺcommandéʺ le capitaine Benito Cereno.
Ce bateau fantôme, habité d’esclaves noirs et de matelots espagnols, est rempli d’une mystérieuse tension qui n'éclate pas et captive le lecteur jusqu’au coup de théâtre par lequel Melville délivre enfin la vérité.
Reflétant l’état d'esprit de l'auteur à une des périodes les plus sombres de sa vie, le talent de Melville a fait de ce fait divers, une magnifique parabole, celle du pouvoir, de la lutte de l’homme contre les forces du mal et de l’ambiguïté foncière dans laquelle la condition humaine se trouve prise au piège...
Cette édition vous propose la version française des 2 nouvelles de Melville, suivie de leur version originale en Anglais.
Une table des matières dynamique vous permet de naviguer par simple clic de livre à livre et d’une langue à l’autre.
Mais, Herman MELVILLE est aussi le brillant auteur de nouvelles qui nous font découvrir toutes les subtilités et les symboles de cette grande figure de la littérature américaine hanté par une angoisse au cœur de notre temps.
Voici deux nouvelles parmi les plus célèbres, issues du recueil les contes de la véranda, présentées ici en version bilingue français/anglais.
BARTLEBY, ou l’homme qui ne voulait plus jouer le jeu des hommes.
Herman Melville nous conte ici une fable moderne mettant en scène un avoué de Wall Street et ses deux collaborateurs. On se croirait d’abord dans un roman de Dickens, jusqu’à ce qu’un personnage mystérieux fasse son entrée : il s’agit de Bartleby, copiste consciencieux et hiératique. À peine engagé, le modeste employé se met sans raison à opposer la même formule stupéfiante à chacune des requêtes de son patron : «I would prefer not to…», c’est-à-dire littéralement, «je préférerais ne pas (le faire)», devenue une des répliques plus énigmatiques de la littérature anglo-saxonne.
Le destin de Bartleby, le scribe abandonnant progressivement et comme inexorablement toute activité, est celle d'un original qui, par la force de quelques mots, sème autour de lui un vent de folie, sape toute autorité, et se coupe irrémédiablement du reste du monde.
Fable grinçante où le cocasse le dispute au tragique. Bartleby est sans doute l’œuvre la plus corrosive de Melville.
Explorant l'âme humaine à travers ce personnage défiant la normalité, Melville emporte le lecteur dans le vertige salutaire du doute. Et si chacun de nous portait à l'intérieur, obstiné et secret, l'homme timide qui dit "je préférerais ne pas" ?
L'histoire qui s'amorce ici dans le quartier des bureaux de Manhattan, deviendra celle de tous les bureaux, avec leur chef et leurs tâches misérables, dans toutes les villes du monde moderne. Comme le suggèrent les derniers mots du roman, "Ah Bartleby! Ah humanity!", c’est du destin des hommes dans les villes, de l’humanité toute entière dont il est ici question.
Tout le monde a lu Moby Dick, mais ce texte bref d’Herman Melville et son personnage inédit de Bartleby, sont tout un roman qui basculera la littérature tout entière, tout au moins un siècle et demi de littérature...
BENITO CERENO : Maître ou esclave ?
Benito Cereno est certainement la plus frappante des longues nouvelles écrites par Herman Melville. Plutôt que de relater l’action dramatique d’un fait divers qu’il emprunte aux souvenirs du capitaine Delano, (1817), Melville choisit habilement de faire découvrir la situation au travers les yeux d'un personnage extérieur.
L'intensité du récit tient à la suspension du temps ; on ressent un sentiment croissant d’étrangeté et de malaise dans le huis-clos de ce galion espagnol, ʺcommandéʺ le capitaine Benito Cereno.
Ce bateau fantôme, habité d’esclaves noirs et de matelots espagnols, est rempli d’une mystérieuse tension qui n'éclate pas et captive le lecteur jusqu’au coup de théâtre par lequel Melville délivre enfin la vérité.
Reflétant l’état d'esprit de l'auteur à une des périodes les plus sombres de sa vie, le talent de Melville a fait de ce fait divers, une magnifique parabole, celle du pouvoir, de la lutte de l’homme contre les forces du mal et de l’ambiguïté foncière dans laquelle la condition humaine se trouve prise au piège...
Vous voulez lire un livre en anglais, perfectionner votre niveau, tout en découvrant les incontournables de la littérature américaine ?…
Cette édition vous propose la version française des 2 nouvelles de Melville, suivie de leur version originale en Anglais.
Une table des matières dynamique vous permet de naviguer par simple clic de livre à livre et d’une langue à l’autre.