Le Chou King n’est pas une histoire proprement dite : mais un recueil d’anciens documents relatifs à l’histoire de la Chine.
Ces documents ont‑ils été composés au fur et à mesure, peu après les événements, par des historiographes attachés à la cour impériale ? Les premiers ont‑ils été écrits au temps de Iao et de Chouenn, ou seulement sous la dynastie des Tcheou ? Si leur origine se confond avec celle de la nation elle‑même, ont‑ils subi des retouches, des altérations dans le cours des siècles ? Si elle n’est pas antérieure au douzième ou au onzième siècle avant notre ère, quels monuments antiques leur ont servi de base ? Ces questions ont été l’objet de nombreuses et patientes recherches, de longues et savantes dissertations, et demeurent encore enveloppées de ténèbres. Quoi qu’il en soit, le Chou King nous fait connaître les idées qui avaient cours, sinon deux mille ans, au moins mille ans avant J. C., et nous donne des renseignements dignes de foi sur les temps postérieurs à l’avènement des Tcheou.
Il fut revu, dit-on, par Confucius. En quoi consista le travail du grand philosophe ? Il est impossible de le dire d’une manière précise ; le fait n’est pas même absolument certain.
En 213 avant notre ère, les livres classiques furent condamnés au feu par Chéu houâng, de la dynastie des Ts’în. Un lettré nommé Fŏu chēng, de Ts’i nan, capitale du Chan toung, conserva vingt‑huit ou vingt‑neuf chapitres du Chou King, soit dans sa mémoire, comme le dit K’òung Ngān kouŏ, descendant de Confucius, soit sur des tablettes tenues cachées, comme le raconte Sēu mà Ts’iēn. Il les rendit au public, quand vint la restauration des lettres sous les Hán.
Ces documents ont‑ils été composés au fur et à mesure, peu après les événements, par des historiographes attachés à la cour impériale ? Les premiers ont‑ils été écrits au temps de Iao et de Chouenn, ou seulement sous la dynastie des Tcheou ? Si leur origine se confond avec celle de la nation elle‑même, ont‑ils subi des retouches, des altérations dans le cours des siècles ? Si elle n’est pas antérieure au douzième ou au onzième siècle avant notre ère, quels monuments antiques leur ont servi de base ? Ces questions ont été l’objet de nombreuses et patientes recherches, de longues et savantes dissertations, et demeurent encore enveloppées de ténèbres. Quoi qu’il en soit, le Chou King nous fait connaître les idées qui avaient cours, sinon deux mille ans, au moins mille ans avant J. C., et nous donne des renseignements dignes de foi sur les temps postérieurs à l’avènement des Tcheou.
Il fut revu, dit-on, par Confucius. En quoi consista le travail du grand philosophe ? Il est impossible de le dire d’une manière précise ; le fait n’est pas même absolument certain.
En 213 avant notre ère, les livres classiques furent condamnés au feu par Chéu houâng, de la dynastie des Ts’în. Un lettré nommé Fŏu chēng, de Ts’i nan, capitale du Chan toung, conserva vingt‑huit ou vingt‑neuf chapitres du Chou King, soit dans sa mémoire, comme le dit K’òung Ngān kouŏ, descendant de Confucius, soit sur des tablettes tenues cachées, comme le raconte Sēu mà Ts’iēn. Il les rendit au public, quand vint la restauration des lettres sous les Hán.