Extrait:
Je n’ai emprunté à personne les principes de critique qui sont dans le Rapport à l’Académie française. J’ai le premier distingué les parties différentes et souvent étrangères dont se compose le livre des Pensées ; j’ai séparé tout ce qui appartient véritablement au grand ouvrage que méditait Pascal, l’Apologie de la Religion chrétienne, et j’ai eu l’idée, très simple, il est vrai, mais dont apparemment on ne s’était pas avisé, de restituer dans leur sincérité la pensée et le style de ce grand maître, d’après le manuscrit autographe conservé à la Bibliothèque du roi : enfin, ce projet de restitution, je ne l’ai pas seulement exposé ; je l’ai exécuté sur les morceaux les plus étendus, les plus célèbres, les plus importants.
Je n’ai emprunté à personne les principes de critique qui sont dans le Rapport à l’Académie française. J’ai le premier distingué les parties différentes et souvent étrangères dont se compose le livre des Pensées ; j’ai séparé tout ce qui appartient véritablement au grand ouvrage que méditait Pascal, l’Apologie de la Religion chrétienne, et j’ai eu l’idée, très simple, il est vrai, mais dont apparemment on ne s’était pas avisé, de restituer dans leur sincérité la pensée et le style de ce grand maître, d’après le manuscrit autographe conservé à la Bibliothèque du roi : enfin, ce projet de restitution, je ne l’ai pas seulement exposé ; je l’ai exécuté sur les morceaux les plus étendus, les plus célèbres, les plus importants.