Extrait:
Ce qui fait la beauté de l’ordre social en France, et ce qui en fera plus tard la grandeur, c’est l’entière homogénéité de ses diverses parties. Tout y porte l’empreinte d’une démocratie profondément enracinée dans le sol. Le commerce, l’agriculture et l’industrie reposent, chez nous, sur la même base que la constitution politique ; c’est aussi la multitude qui les soutient. La terre et les capitaux sont divisés à l’infini. Mais le bien qui résulte de cette diffusion n’est pas sans mélange. La puissance du travail, qui est la vie même d’une nation, s’affaiblit par son propre fractionnement. Il nous reste à faire, pour les éléments épars de la force qui produit, ce que les révolutions ont fait pour la force qui conserve, pour le pouvoir politique : à centraliser, dans quelques grands foyers d’action, les intelligences, les capitaux et les bras.
Ce qui fait la beauté de l’ordre social en France, et ce qui en fera plus tard la grandeur, c’est l’entière homogénéité de ses diverses parties. Tout y porte l’empreinte d’une démocratie profondément enracinée dans le sol. Le commerce, l’agriculture et l’industrie reposent, chez nous, sur la même base que la constitution politique ; c’est aussi la multitude qui les soutient. La terre et les capitaux sont divisés à l’infini. Mais le bien qui résulte de cette diffusion n’est pas sans mélange. La puissance du travail, qui est la vie même d’une nation, s’affaiblit par son propre fractionnement. Il nous reste à faire, pour les éléments épars de la force qui produit, ce que les révolutions ont fait pour la force qui conserve, pour le pouvoir politique : à centraliser, dans quelques grands foyers d’action, les intelligences, les capitaux et les bras.