Ce livre est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait: Octave Mirbeau a publié plus de 150 contes et nouvelles, dans divers journaux et revues : Gil Blas, L'Écho de Paris, Le Journal... Une partie de ces contes ont été regroupés en recueils : Contes de la chaumière, La vache tachetée, La pipe de cidre, etc. Extrait : Extrait : Je m'approchai donc du groupe, avec les manières silencieuses et prudentes dont s'accompagnent les moindres actes de ma vie ; et, sans éveiller l'attention d'aucun, tant j'avais mis de discrétion, et, si j'ose dire, de sourdine, à me mêler d'une chose où je n'avais que faire, je pénétrai au milieu de ces gens bizarres qui regardaient, sur la berge, je ne savais quoildots{} Et un affreux spectacle, auquel je n'avais nullement songé, s'offrit à moi... Sur l'herbe, un cadavre était étendu, un cadavre de pauvre, à en juger par les sordides guenilles qui lui servaient de vêtements ; son crâne n'était qu'une bouillie rouge, et si aplati qu'il ressemblait à une tartine de fraises. L'herbe était foulée, piétinée, à la place où le cadavre reposait ; sur la pente du talus, quelques petits morceaux de cervelle pourprée tremblaient comme des fleurs à la pointe d'un chardon.
Extrait: Octave Mirbeau a publié plus de 150 contes et nouvelles, dans divers journaux et revues : Gil Blas, L'Écho de Paris, Le Journal... Une partie de ces contes ont été regroupés en recueils : Contes de la chaumière, La vache tachetée, La pipe de cidre, etc. Extrait : Extrait : Je m'approchai donc du groupe, avec les manières silencieuses et prudentes dont s'accompagnent les moindres actes de ma vie ; et, sans éveiller l'attention d'aucun, tant j'avais mis de discrétion, et, si j'ose dire, de sourdine, à me mêler d'une chose où je n'avais que faire, je pénétrai au milieu de ces gens bizarres qui regardaient, sur la berge, je ne savais quoildots{} Et un affreux spectacle, auquel je n'avais nullement songé, s'offrit à moi... Sur l'herbe, un cadavre était étendu, un cadavre de pauvre, à en juger par les sordides guenilles qui lui servaient de vêtements ; son crâne n'était qu'une bouillie rouge, et si aplati qu'il ressemblait à une tartine de fraises. L'herbe était foulée, piétinée, à la place où le cadavre reposait ; sur la pente du talus, quelques petits morceaux de cervelle pourprée tremblaient comme des fleurs à la pointe d'un chardon.