L’année 1838 fut, en Angleterre, une année de crise. Le prix du blé, aliment de première nécessité, progressa de manière inquiétante, sur fond de pauvreté et de chômage pour une large partie des classes laborieuses.
C’est alors qu’un groupe d’hommes éminents s’unirent autour de Richard Cobden, afin de lutter contre la cause réelle de ces déboires économiques : la loi-céréale (corn-law). Cette loi avait pour prétexte de protéger l’agriculture anglaise en fixant de lourds droits à l’entrée aux grains étrangers, mais pour seul effet de gonfler les rentes des grands propriétaires terriens, et de rendre l’alimentation toujours plus onéreuse pour le bas peuple.
Cette campagne pour le libre-échange, cette agitation anglaise, fut un spectacle fascinant pour les économistes libéraux français. Le plus talentueux d’entre eux, Frédéric Bastiat, y consacra son premier ouvrage. Par la traduction de discours, accompagnée de longs commentaires explicatifs, Bastiat avait pour objet, selon ses propres termes, de « faire connaître la Ligue, ses principaux chefs, les doctrines qu’elle soutient, les arguments par lesquels elle combat le monopole ».
Mais plus que l’histoire de la Ligue pour le libre-échange, ce livre est aussi la défense de l’idée d’association, et l’illustration du pouvoir de l’opinion publique, quand elle est soulevée et agitée dans la lutte pour des principes de justice et d’égalité des droits.
C’est alors qu’un groupe d’hommes éminents s’unirent autour de Richard Cobden, afin de lutter contre la cause réelle de ces déboires économiques : la loi-céréale (corn-law). Cette loi avait pour prétexte de protéger l’agriculture anglaise en fixant de lourds droits à l’entrée aux grains étrangers, mais pour seul effet de gonfler les rentes des grands propriétaires terriens, et de rendre l’alimentation toujours plus onéreuse pour le bas peuple.
Cette campagne pour le libre-échange, cette agitation anglaise, fut un spectacle fascinant pour les économistes libéraux français. Le plus talentueux d’entre eux, Frédéric Bastiat, y consacra son premier ouvrage. Par la traduction de discours, accompagnée de longs commentaires explicatifs, Bastiat avait pour objet, selon ses propres termes, de « faire connaître la Ligue, ses principaux chefs, les doctrines qu’elle soutient, les arguments par lesquels elle combat le monopole ».
Mais plus que l’histoire de la Ligue pour le libre-échange, ce livre est aussi la défense de l’idée d’association, et l’illustration du pouvoir de l’opinion publique, quand elle est soulevée et agitée dans la lutte pour des principes de justice et d’égalité des droits.