Économiste méconnu, malgré son adhésion à l’école physiocratique de François Quesnay, Louis-Paul Abeille fut l’un des plus ardents et des plus talentueux défenseurs du « laissez-faire » de la seconde moitié du XVIIIème siècle.
Dans cette courte brochure, publiée en 1763, il se fonde sur le constat presque « smithien » que l’intérêt est « l’unique moteur des Commerçants étrangers » ainsi que le principe qui « fait rouler toute la machine du commerce », et cherche à établir quelle politique, entre le protectionnisme et le libre-échange, il convient d’adopter.
Il conclue de son analyse que le protectionnisme constitue une atteinte aux droits de propriété. Or, selon lui, « rien n’est plus sacré, dans tout État, quelle que puisse être sa constitution, que le droit de propriété. » Refuser la liberté du commerce, c’est aussi empêcher l’obtention du « vrai prix », issu de la concurrence, prix qui est le plus avantageux et le plus juste.
À lire donc, et à faire lire, pour tous les protectionnistes modernes.
Dans cette courte brochure, publiée en 1763, il se fonde sur le constat presque « smithien » que l’intérêt est « l’unique moteur des Commerçants étrangers » ainsi que le principe qui « fait rouler toute la machine du commerce », et cherche à établir quelle politique, entre le protectionnisme et le libre-échange, il convient d’adopter.
Il conclue de son analyse que le protectionnisme constitue une atteinte aux droits de propriété. Or, selon lui, « rien n’est plus sacré, dans tout État, quelle que puisse être sa constitution, que le droit de propriété. » Refuser la liberté du commerce, c’est aussi empêcher l’obtention du « vrai prix », issu de la concurrence, prix qui est le plus avantageux et le plus juste.
À lire donc, et à faire lire, pour tous les protectionnistes modernes.