Cadoc est parfois présenté comme un simple chevalier, fils de Gwynlliw, soldat, seigneur de Gwynllwg en Glamorgan. D’autres traditions en font un savant religieux, fondateur des écoles de Caerlleon-sur-Wysg, de Llancarfan — dont il aurait été l’abbé — et de Llanilltud Fawr. Il incarne tantôt l’un des trois sages, tantôt l’un des trois poètes, tantôt l’un des trois juges du grand Conseil d’Arthur.
Arthur, en effet, apparaît à deux reprises dans La vie de Saint Cadoc telle que l’a rédigée Llefris de Llancarfan. Une première fois, il convoite la mère de Cadoc; une autre fois, il réclame une compensation démesurée pour la perte de l’un de ses guerriers, et le juge, à la fois druide, poète et sorcier, transforme en touffes de bruyères le bétail convoité.
Faut-il admettre une pluralité de Cadoc: un abbé, un barde païen, un juge du grand conseil d’Arthur, un druide ?
En méditant ses “dicts”, le lecteur fera son opinion.
Arthur, en effet, apparaît à deux reprises dans La vie de Saint Cadoc telle que l’a rédigée Llefris de Llancarfan. Une première fois, il convoite la mère de Cadoc; une autre fois, il réclame une compensation démesurée pour la perte de l’un de ses guerriers, et le juge, à la fois druide, poète et sorcier, transforme en touffes de bruyères le bétail convoité.
Faut-il admettre une pluralité de Cadoc: un abbé, un barde païen, un juge du grand conseil d’Arthur, un druide ?
En méditant ses “dicts”, le lecteur fera son opinion.