Qui ne connaît pas, Le Temps de L’Innocence, Chez les Heureux du Monde, ou encore Ethan Frome, les romans les plus célèbres qui firent d’Édith Wharton une romancière internationalement reconnue et la première femme à recevoir le prix Pulitzer.
Celle qu’on surnomma la madone des lettres, cette femme blessée et révoltée par l'hypocrisie de la société qui l'entourait, a mis une grande part d’elle-même dans ses œuvres. Elle y dénonce avec ironie et férocité la médiocrité des amours illusoires, l'évolution des mœurs qui sacrifie certaines générations, la rivalité entre femmes, les effets dévastateurs du manque d'amour...
En arrière, résonnent les événements qui ont jalonné sa vie : une enfance marquée par la froideur d'une mère, un mariage désastreux qui étouffe ses aspirations, une liaison passionnée mais trop brève, des relations fécondes avec le monde littéraire, une amitié profonde mais ambivalente avec son prestigieux maître littéraire, Henry James.
Femme libre de la Belle Époque, elle peindra avec acidité l’aristocratie américaine dont elle ridiculise les conventions mondaines… et auxquelles elle choisira elle-même d’échapper en parcourant l’Europe avant de s’installer en France.
Comme la romancière, l’héroïne de Lendemain (1899) multiplie les voyages, mais souffre, privée de vraie communication avec son amant aussi indépendant qu’elle, de vivre dans une société qui blâme les couples non mariés.
Drame de la solitude, Lendemain est un court récit en forme de nouvelle. Mais il concentre tous les thèmes favoris d’Édith Wharton : la solitude, l’amour frustré, la force des barrières sociales. Cette grande dame des lettres y démontre une fois de plus son talent pour éclairer, en peu de mots, tous les méandres des sentiments avec subtilité.
Lydia, son héroïne, est confrontée à la délicate question de l'émancipation, dans une société encore très corsetée par les règles de la bienséance, édictées par des femmes riches et nobles dont le souci est surtout de préserver leur position, et qui savent se montrer très cruelles avec celles qui "sortent du rang".
Comment sortir du conformisme sans mentir pour autant sur sa situation, et conserver sa vie sociale ? C'est la question qui torture Lydia. Car si elle est satisfaite d'avoir obtenu le divorce d'un homme ennuyeux, à la mère encore plus ennuyeuse, doit-elle pour préserver sa réputation épouser l'homme qu'elle a suivi par amour ? Le mariage ne détruira-t-il pas ce nouveau sentiment ? Être mariée, n'est-ce pas être "assujettie" ?
Questions bien incongrues pour Gannett, l'écrivain avec qui elle parcourt l'Europe. Lui a du mal à comprendre pourquoi Lydia rend tabou jusqu'à l'évocation du mariage avec lui. Mais ce n'est pas un rustre, et, même si le sentiment amoureux s'émousse avec le temps, il a assez d'estime et de respect pour elle pour la laisser libre, tout en lui conservant sa protection si elle décide qu'elle en aura finalement besoin.
Note : La nouvelle originale Souls Belated fut initialement publiée dans le recueil d’histoires courtes «The Greater Inclination» en 1899.
Elle est l'une des toutes premières histoires qu’Édith Wharton écrira sur le thème du divorce. Elle ne mettra fin à son propre mariage avec "Teddy" Wharton que bien plus tard en 1913, après 28 ans d’une union toute aussi précoce que désastreuse. Mais son œuvre est jalonnée de références à ce brûlant thème de société d’une époque où l'audace de quitter son mari pour vivre en toute indépendance était considérée comme impardonnable.
Cette édition vous propose la version française de Lendemain, suivie de Souls Belated, sa version originale en anglais.
La table des matières dynamique vous permet de naviguer d’un clic de chapitre à chapitre et d’une langue à l'autre.
Celle qu’on surnomma la madone des lettres, cette femme blessée et révoltée par l'hypocrisie de la société qui l'entourait, a mis une grande part d’elle-même dans ses œuvres. Elle y dénonce avec ironie et férocité la médiocrité des amours illusoires, l'évolution des mœurs qui sacrifie certaines générations, la rivalité entre femmes, les effets dévastateurs du manque d'amour...
En arrière, résonnent les événements qui ont jalonné sa vie : une enfance marquée par la froideur d'une mère, un mariage désastreux qui étouffe ses aspirations, une liaison passionnée mais trop brève, des relations fécondes avec le monde littéraire, une amitié profonde mais ambivalente avec son prestigieux maître littéraire, Henry James.
Femme libre de la Belle Époque, elle peindra avec acidité l’aristocratie américaine dont elle ridiculise les conventions mondaines… et auxquelles elle choisira elle-même d’échapper en parcourant l’Europe avant de s’installer en France.
Comme la romancière, l’héroïne de Lendemain (1899) multiplie les voyages, mais souffre, privée de vraie communication avec son amant aussi indépendant qu’elle, de vivre dans une société qui blâme les couples non mariés.
Drame de la solitude, Lendemain est un court récit en forme de nouvelle. Mais il concentre tous les thèmes favoris d’Édith Wharton : la solitude, l’amour frustré, la force des barrières sociales. Cette grande dame des lettres y démontre une fois de plus son talent pour éclairer, en peu de mots, tous les méandres des sentiments avec subtilité.
Lydia, son héroïne, est confrontée à la délicate question de l'émancipation, dans une société encore très corsetée par les règles de la bienséance, édictées par des femmes riches et nobles dont le souci est surtout de préserver leur position, et qui savent se montrer très cruelles avec celles qui "sortent du rang".
Comment sortir du conformisme sans mentir pour autant sur sa situation, et conserver sa vie sociale ? C'est la question qui torture Lydia. Car si elle est satisfaite d'avoir obtenu le divorce d'un homme ennuyeux, à la mère encore plus ennuyeuse, doit-elle pour préserver sa réputation épouser l'homme qu'elle a suivi par amour ? Le mariage ne détruira-t-il pas ce nouveau sentiment ? Être mariée, n'est-ce pas être "assujettie" ?
Questions bien incongrues pour Gannett, l'écrivain avec qui elle parcourt l'Europe. Lui a du mal à comprendre pourquoi Lydia rend tabou jusqu'à l'évocation du mariage avec lui. Mais ce n'est pas un rustre, et, même si le sentiment amoureux s'émousse avec le temps, il a assez d'estime et de respect pour elle pour la laisser libre, tout en lui conservant sa protection si elle décide qu'elle en aura finalement besoin.
Note : La nouvelle originale Souls Belated fut initialement publiée dans le recueil d’histoires courtes «The Greater Inclination» en 1899.
Elle est l'une des toutes premières histoires qu’Édith Wharton écrira sur le thème du divorce. Elle ne mettra fin à son propre mariage avec "Teddy" Wharton que bien plus tard en 1913, après 28 ans d’une union toute aussi précoce que désastreuse. Mais son œuvre est jalonnée de références à ce brûlant thème de société d’une époque où l'audace de quitter son mari pour vivre en toute indépendance était considérée comme impardonnable.
Vous voulez perfectionner votre niveau d’anglais, tout en découvrant un classique de la littérature américaine ?…
Cette édition vous propose la version française de Lendemain, suivie de Souls Belated, sa version originale en anglais.
La table des matières dynamique vous permet de naviguer d’un clic de chapitre à chapitre et d’une langue à l'autre.
