Extrait:
Dans le nord de l’Inde il y avait un monastère appelé la Chubara de Dhunni Bhagat. Personne ne se rappelait rien concernant ce Dhunni Bhagat. Il avait passé sa vie à gagner un peu d’argent et l’avait entièrement dépensé, comme tout bon Hindou devrait faire, à une œuvre pie : la Chubara. Ce monastère était plein de cellules de brique, où s’étalaient en couleurs claires des images de dieux, de rois et d’éléphants, et où des prêtres épuisés par les macérations restaient à méditer sur les fins dernières des choses ; les allées étaient pavées de briques, et les pieds nus des milliers de pèlerins y avaient creusé des sillons. Des touffes de manguiers avaient surgi d’entre les briques, de grands pipals ombrageaient le treuil du puits qui grinçait tout le long du jour, et des hordes de perroquets jacassaient dans les branchages. Écureuils et corbeaux étaient familiers en ce lieu, car ils savaient que jamais un prêtre ne les toucherait.
Dans le nord de l’Inde il y avait un monastère appelé la Chubara de Dhunni Bhagat. Personne ne se rappelait rien concernant ce Dhunni Bhagat. Il avait passé sa vie à gagner un peu d’argent et l’avait entièrement dépensé, comme tout bon Hindou devrait faire, à une œuvre pie : la Chubara. Ce monastère était plein de cellules de brique, où s’étalaient en couleurs claires des images de dieux, de rois et d’éléphants, et où des prêtres épuisés par les macérations restaient à méditer sur les fins dernières des choses ; les allées étaient pavées de briques, et les pieds nus des milliers de pèlerins y avaient creusé des sillons. Des touffes de manguiers avaient surgi d’entre les briques, de grands pipals ombrageaient le treuil du puits qui grinçait tout le long du jour, et des hordes de perroquets jacassaient dans les branchages. Écureuils et corbeaux étaient familiers en ce lieu, car ils savaient que jamais un prêtre ne les toucherait.