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    Conquete de l’air, la

    Por BROWN, ALPHONSE

    Sobre

    Embarquez pour une odysée autour du monde !Publié en 1875, La Conquête de l?air d?Alphonse Brown fut salué par Le Petit Journal comme la première imitation de Jules Verne. Le roman a un côté vernien en effet, avec, au début, le pari d?accomplir le tour du monde en quarante jours. Pour faire mieux que Phileas Fogg, Marcel Valdy utilise une machine volante qu?il vient d?inventer, le Céleste qui va lui permettre de gagner son pari.Comme son auteur modèle, Brown décrit tant la fabrication de l?engin que son fonctionnement et les diverses péripéties qui en soulignent les capacités. L?anticipation technique accompagne la vulgarisation géographique : le lecteur suit les personnages dans divers pays à chaque atterrissage du Céleste et observe, inquiet ou amusé, le comportement des populations autochtones envers leurs visiteurs. Brown cite les mêmes sources que Verne en particulier La Landelle, Arthur Mangin, Wilfrid de Fonvielle et Louis Figuier.Le lecteur familier des « Voyages extraordinaires » pourra relever combien les éléments de ce récit ressemblent à ceux des romans verniens : des bateaux, un volcan en éruption, des protagonistes appartenant à diverses nationalités ? des Français, un Américain, des Russes et des Anglais. Sans oublier la disparition finale de la machine extraordinaire et la préoccupation souvent répétée de la nourriture. Ces thèmes, souvent analysés comme des obsessions de Verne, ne sont-ils pas ceux de l?imaginaire d?une époque ?L?intrigue est bien menée par Alphonse Brown, même si, encore une fois par comparaison avec un roman de Verne, on ne trouve pas ici de scène grandiose, de combat, ni de suspense final.Un roman d'aventures palpitant retraçant les progrès et innovations techniques de la fin du XIXe siècleEXTRAIT Le 1er septembre 18** vers huit heures du soir, plusieurs personnes étaient rassemblées dans le salon de conversation du grand hôtel d?Arcachon. Le refroidissement subit de la température, la pluie fine et serrée qui tombait au dehors, expliquaient cette réunion insolite. Il fallait tuer le temps, ainsi qu?on le dit vulgairement, et les baigneurs le tuaient en babillant. Quelquefois, cependant, la causerie devenait languissante, et chacun écoutait silencieusement le clapotage des vagues sur la plage sablonneuse ou le mugissement du vent qui secouait les rameaux des pinadas. Plusieurs groupes s?étaient formés ; chaque personne, selon son caractère, son humeur ou le caprice du moment, pouvait varier son babil. Dans un coin on parlait littérature, dans l?autre la discussion était toute politique. Mais le groupe le plus animé était celui où l?on s?entretenait des explorations lointaines et des voyageurs qui les avaient entreprises.
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