Extrait:
Vainement vous chercheriez au-dessus d’elles la flèche d’un clocher, les bras d’un calvaire : ces masures semblent poussées là au hasard. Quelques-unes sont de vraies ruines, et la plupart ne tiennent debout que par miracle. Pourri d’humidité et mêlé aux poussières végétales en suspension dans l’atmosphère, le chaume qui les coiffait a fini par se résoudre en une sorte de tégument verdâtre, suffisamment riche en humus pour nourrir toute une flore de plein vent : glaïeuls, camomilles, renoncules pavoisent les toits, d’avril à septembre. C’est l’unique coquetterie de ces bicoques.
Vainement vous chercheriez au-dessus d’elles la flèche d’un clocher, les bras d’un calvaire : ces masures semblent poussées là au hasard. Quelques-unes sont de vraies ruines, et la plupart ne tiennent debout que par miracle. Pourri d’humidité et mêlé aux poussières végétales en suspension dans l’atmosphère, le chaume qui les coiffait a fini par se résoudre en une sorte de tégument verdâtre, suffisamment riche en humus pour nourrir toute une flore de plein vent : glaïeuls, camomilles, renoncules pavoisent les toits, d’avril à septembre. C’est l’unique coquetterie de ces bicoques.