“Femmes de l'ombre !
Hommage à ces femmes,
Ces héroïnes du silence,
Amie, sœur, épouse, fille.
Qui te félicite, t'applaudit ?
Tu étais inexistante,
Tu es redevenue insignifiante.
Honneur et gloire éphémère,
C'est l'Homme qu'on vénère...”
Hommage à la femme souvent blessée, humiliée, inexistante ou proie ! Rompre les amarres, cap vers la voix du cœur, les épices du bonheur, à nu, sur le fil ténu entre émotions et passions... vivre ou survivre mais... libre ! La “ pensée ” de l'auteure toujours vers ses âmes sœurs, vers “son autre”. Le cœur de Marie saigne, hurle, dénonce, compose, rime, pardonne, aime.
Les Editions de l'Embellie/Tahuski
Filles de joie
J'ai une tendresse particulière
Pour ces femmes aux mœurs légères,
Pour celles qu'on nomme « filles de joie »
Joie ?
Pour elles ou pour toi…
Ces putains ou encore ces « putes »
Qui docilement exécutent
Tes demandes les plus folles,
Qui t'excitent et dont tu raffoles,
Avec tes fantasmes les plus tordus :
« Enfonce toujours plus
Gros, salope, dans ton cul ! »
« A quatre pattes, chienne ! »
« Vas-y encore, tu te déchaînes.
J'aime ! J'aime ! »
« Fais-moi jouir sale garce. »
« Tu aimes cela petite pétasse,
Ou grosse pouffiasse… »
J'ai une tendresse particulière
Pour celles qui se donnent,
Jamais ne ronchonnent,
Obéissent à tous les ordres
De connards, de pourris,
De bâtards, d'abrutis,
Qui savent les rendre dociles
En frappes soutenues mais habiles.
On n'abîme pas la marchandise
Où si l'on martyrise, brutalise,
C'est qu'elles sont encore à dresser
Ces belles «saletés».
Ou bien on joue de menaces, terreurs,
Soumises aux souteneurs.
J'ai une tendresse particulière,
Pour ces femmes aux mœurs légères.
Celles qui délibérément ont choisi
De vivre de leurs charmes et oui !
Cela te choque, tu ne ferais pas ainsi.
Qu'en sais-tu toi qui es bien à l'abri
Si entre mourir et survivre,
Tu ne choisirais pas le moins pire ? ...
extrait de :" Filles de joie"
Marie de Coeur
Hommage à ces femmes,
Ces héroïnes du silence,
Amie, sœur, épouse, fille.
Qui te félicite, t'applaudit ?
Tu étais inexistante,
Tu es redevenue insignifiante.
Honneur et gloire éphémère,
C'est l'Homme qu'on vénère...”
Hommage à la femme souvent blessée, humiliée, inexistante ou proie ! Rompre les amarres, cap vers la voix du cœur, les épices du bonheur, à nu, sur le fil ténu entre émotions et passions... vivre ou survivre mais... libre ! La “ pensée ” de l'auteure toujours vers ses âmes sœurs, vers “son autre”. Le cœur de Marie saigne, hurle, dénonce, compose, rime, pardonne, aime.
Les Editions de l'Embellie/Tahuski
Filles de joie
J'ai une tendresse particulière
Pour ces femmes aux mœurs légères,
Pour celles qu'on nomme « filles de joie »
Joie ?
Pour elles ou pour toi…
Ces putains ou encore ces « putes »
Qui docilement exécutent
Tes demandes les plus folles,
Qui t'excitent et dont tu raffoles,
Avec tes fantasmes les plus tordus :
« Enfonce toujours plus
Gros, salope, dans ton cul ! »
« A quatre pattes, chienne ! »
« Vas-y encore, tu te déchaînes.
J'aime ! J'aime ! »
« Fais-moi jouir sale garce. »
« Tu aimes cela petite pétasse,
Ou grosse pouffiasse… »
J'ai une tendresse particulière
Pour celles qui se donnent,
Jamais ne ronchonnent,
Obéissent à tous les ordres
De connards, de pourris,
De bâtards, d'abrutis,
Qui savent les rendre dociles
En frappes soutenues mais habiles.
On n'abîme pas la marchandise
Où si l'on martyrise, brutalise,
C'est qu'elles sont encore à dresser
Ces belles «saletés».
Ou bien on joue de menaces, terreurs,
Soumises aux souteneurs.
J'ai une tendresse particulière,
Pour ces femmes aux mœurs légères.
Celles qui délibérément ont choisi
De vivre de leurs charmes et oui !
Cela te choque, tu ne ferais pas ainsi.
Qu'en sais-tu toi qui es bien à l'abri
Si entre mourir et survivre,
Tu ne choisirais pas le moins pire ? ...
extrait de :" Filles de joie"
Marie de Coeur
