Trop jeune veuve d’un vieillard cacochyme qui n’eut pas le temps de la déflorer, l’aristocrate et altière Hermine de Cœur s’empresse, en créant un pensionnat, de mettre sa fortune au service de l’éducation de jeunes garçons. L’étude des langues s’y fait sous un jour nouveau, l’anatomie ne se préoccupe que des milieux humides et les lettres classiques ne sont plus que borborygmes d’extase. Georges, le favori de madame de Cœur, « cette femme précieuse, fleurant bon les parfums rares, qui se vautrait dans la fange des plaisirs érotiques les plus spéciaux », ne trouvera rien à redire à cette singulière réforme pédagogique.
Publié vers 1907 et réédité une seule fois au cours des années cinquante, Femmes du monde est le plus rare des petits bijoux « sous le manteau » que produisit Pierre Mac Orlan. L’auteur de Quai des Brumes, poète du « fantastique social », notable émérite de la littérature française, membre de l’Académie Goncourt et commandeur de la Légion d’Honneur, avait parmi les cordes de son arc talentueux celle d’érotographe à l’inspiration débridée et outrancière, mais ô combien habile et reconnue par tous les amateurs du genre.
Publié vers 1907 et réédité une seule fois au cours des années cinquante, Femmes du monde est le plus rare des petits bijoux « sous le manteau » que produisit Pierre Mac Orlan. L’auteur de Quai des Brumes, poète du « fantastique social », notable émérite de la littérature française, membre de l’Académie Goncourt et commandeur de la Légion d’Honneur, avait parmi les cordes de son arc talentueux celle d’érotographe à l’inspiration débridée et outrancière, mais ô combien habile et reconnue par tous les amateurs du genre.