Les apparences sont trompeuses. Planter, percer la mauvaise viande, il savait faire. En revanche, il avait oublié que les plaies ouvertes ne se referment jamais…
« Ça, c’est pour Gio’, pour son palpitant tout chaud qui ne savait que vouloir du bien à tout le monde ! Ça, c’est pour Adda, pour sa gorge qui savait si bien pousser des goualantes à faire bicher les anges ! Et ça, c’est pour elles deux, qui en avaient avalé des couleuvres dans leur chienne de vie, et à qui on venait encore de voler leur voix, leur air et leur âme de gosses. » Les choses s’étaient passées comme ça, à peu de chose près.
Voici « Frangines », Noir de SuiTe n°2. Sulfureux. Une manière très particulière de faire saillir les ambiances, de cercler les personnages suivant une mécanique implacable
EXTRAIT
Il comptait frapper deux fois. Deux armes pour percer sa viande à deux endroits bien précis, toujours les mêmes. Il les dégustait d’avance, ces deux boutonnières qu’il allait lui faire, et ensuite la trachée, là-haut, à lui décoller le colbac de sa fiole moche.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Naissance à Aix-en-Provence le 23 novembre 1955. Manon Torielli obtient sa licence de Lettres à Nice et sa maîtrise à Aix-en-Provence. Elle écrit depuis fort longtemps : poésie, récits fantastiques, contes, romans, entre autres policiers, nouvelles. Mais elle a aussi beaucoup joué au théâtre : Molière, Camus, Sartre, des adaptations de Kafka, de Vian, de Zola, du Brecht, du Obaldia, du Tennessee Williams, du Loleh Bellon… Elle a animé des ateliers de théâtre avec les adultes et les adolescents et monté beaucoup de spectacles (Marcel Aymé, Giraudoux, Anouilh…). Elle a également participé à un atelier de clown contemporain animé par Brice de Charentenay (La Compagnie du Grain) et a fait partie d’un petit ensemble choral. Au quotidien, elle est professeure de Lettres et elle écrit des polars qui ont pour cadre Marseille ou les Alpes-de-Haute-Provence ainsi que des récits fantastiques (contes, nouvelles, romans…). Elle a déjà publié un récit médiéval intitulé L’enlumineresse et aux éditions Demeter un roman policier à la croisée de plusieurs genres intitulé L’effaceur (juin 2011).
« Ça, c’est pour Gio’, pour son palpitant tout chaud qui ne savait que vouloir du bien à tout le monde ! Ça, c’est pour Adda, pour sa gorge qui savait si bien pousser des goualantes à faire bicher les anges ! Et ça, c’est pour elles deux, qui en avaient avalé des couleuvres dans leur chienne de vie, et à qui on venait encore de voler leur voix, leur air et leur âme de gosses. » Les choses s’étaient passées comme ça, à peu de chose près.
Voici « Frangines », Noir de SuiTe n°2. Sulfureux. Une manière très particulière de faire saillir les ambiances, de cercler les personnages suivant une mécanique implacable
EXTRAIT
Il comptait frapper deux fois. Deux armes pour percer sa viande à deux endroits bien précis, toujours les mêmes. Il les dégustait d’avance, ces deux boutonnières qu’il allait lui faire, et ensuite la trachée, là-haut, à lui décoller le colbac de sa fiole moche.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Naissance à Aix-en-Provence le 23 novembre 1955. Manon Torielli obtient sa licence de Lettres à Nice et sa maîtrise à Aix-en-Provence. Elle écrit depuis fort longtemps : poésie, récits fantastiques, contes, romans, entre autres policiers, nouvelles. Mais elle a aussi beaucoup joué au théâtre : Molière, Camus, Sartre, des adaptations de Kafka, de Vian, de Zola, du Brecht, du Obaldia, du Tennessee Williams, du Loleh Bellon… Elle a animé des ateliers de théâtre avec les adultes et les adolescents et monté beaucoup de spectacles (Marcel Aymé, Giraudoux, Anouilh…). Elle a également participé à un atelier de clown contemporain animé par Brice de Charentenay (La Compagnie du Grain) et a fait partie d’un petit ensemble choral. Au quotidien, elle est professeure de Lettres et elle écrit des polars qui ont pour cadre Marseille ou les Alpes-de-Haute-Provence ainsi que des récits fantastiques (contes, nouvelles, romans…). Elle a déjà publié un récit médiéval intitulé L’enlumineresse et aux éditions Demeter un roman policier à la croisée de plusieurs genres intitulé L’effaceur (juin 2011).