Extrait:
Nous hantons les théâtres, sachant d’avance de quoi il retourne ; ce qui s’invente et se publie n’offre à notre curiosité qu’une sorte d’intérêt relatif, car pour du nouveau il n’y en avait plus, hélas ! déjà du temps d’Auguste. Virgile, Horace, Ovide, empruntent à la Grèce, et leur art, si merveilleux qu’il soit, ne consiste déjà plus qu’à nationaliser dans Rome, à faire servir à l’instruction comme à l’agrément de la société contemporaine des idées et des formes librement conçues et créées d’original sous un ciel étranger.
Nous hantons les théâtres, sachant d’avance de quoi il retourne ; ce qui s’invente et se publie n’offre à notre curiosité qu’une sorte d’intérêt relatif, car pour du nouveau il n’y en avait plus, hélas ! déjà du temps d’Auguste. Virgile, Horace, Ovide, empruntent à la Grèce, et leur art, si merveilleux qu’il soit, ne consiste déjà plus qu’à nationaliser dans Rome, à faire servir à l’instruction comme à l’agrément de la société contemporaine des idées et des formes librement conçues et créées d’original sous un ciel étranger.