Ce livre est parfaitement mis en page pour une lecture sur Kindle.
Extrait : Ce trépas eut pour suites que Mme de Portebize demeura pauvre avec son fils déjà grandelet. Son miroir consulté ne lui permit pas de doute sur l’opportunité de faire retraite. Il lui indiquait discrètement que son visage, qui l’avait si bien servie, ne tarderait pas à la desservir. Aussi prit-elle le franc parti de disparaître d’un monde où elle avait paru avec un éclat qu’elle n’était plus en mesure de soutenir. Sa dot depuis longtemps dispersée, il ne restait guère à la veuve et à son fils que la terre de Bas-le-Pré, qui lui venait de ses parents et continuait à porter récolte de ses maigres arpents. Elle s’y retira donc complètement, laissant François à Paris, au collège de Navarre, où M. de Bonfort le maintint de ses deniers. Le vieux maréchal prit soin du jeune homme qui ne revit sa mère qu’au moment de partir pour le service du roi et durant la semaine qu’il vint passer à Bas-le-Pré, avant de rejoindre son régiment où il retrouva MM. de Créange et d’Oriocourt, qu’il avait connus à l’Académie. Tous trois tenaient leurs brevets du maréchal et se ressemblaient singulièrement.
Extrait : Ce trépas eut pour suites que Mme de Portebize demeura pauvre avec son fils déjà grandelet. Son miroir consulté ne lui permit pas de doute sur l’opportunité de faire retraite. Il lui indiquait discrètement que son visage, qui l’avait si bien servie, ne tarderait pas à la desservir. Aussi prit-elle le franc parti de disparaître d’un monde où elle avait paru avec un éclat qu’elle n’était plus en mesure de soutenir. Sa dot depuis longtemps dispersée, il ne restait guère à la veuve et à son fils que la terre de Bas-le-Pré, qui lui venait de ses parents et continuait à porter récolte de ses maigres arpents. Elle s’y retira donc complètement, laissant François à Paris, au collège de Navarre, où M. de Bonfort le maintint de ses deniers. Le vieux maréchal prit soin du jeune homme qui ne revit sa mère qu’au moment de partir pour le service du roi et durant la semaine qu’il vint passer à Bas-le-Pré, avant de rejoindre son régiment où il retrouva MM. de Créange et d’Oriocourt, qu’il avait connus à l’Académie. Tous trois tenaient leurs brevets du maréchal et se ressemblaient singulièrement.