Extrait:
Savoir que l’on a pour soi le bon sens, la raison, la science, mais les voir privés de leur plus belle vertu, la force lumineuse et pénétrante qui subjugue les convictions ; éprouver les élans les plus énergiques du dévouement, mais les sentir ployer comme les muscles du lutteur qui s’affaisse sous la pression aveugle et brutale de la sottise, de la folie ou du crime ; adorer dans son âme la vérité et la justice, et douter de leur triomphe : c’est la douleur amère que les révolutions infligent aux esprits fidèles qui ont résolu de ne point céder à leurs débordements.
Savoir que l’on a pour soi le bon sens, la raison, la science, mais les voir privés de leur plus belle vertu, la force lumineuse et pénétrante qui subjugue les convictions ; éprouver les élans les plus énergiques du dévouement, mais les sentir ployer comme les muscles du lutteur qui s’affaisse sous la pression aveugle et brutale de la sottise, de la folie ou du crime ; adorer dans son âme la vérité et la justice, et douter de leur triomphe : c’est la douleur amère que les révolutions infligent aux esprits fidèles qui ont résolu de ne point céder à leurs débordements.