Extrait : La reine, mère de Guiglio, qui était une personne tout à fait ordinaire, fut l'idole de son peuple aussi bien que de son mari tant qu'elle porta cet anneau ; mais quand elle l'eut mis au doigt de son fils, le roi Savio reporta toute son affection sur le petit Guiglio ; et tout le monde l'aima de même.
Un peu plus tard, quand, tout enfant encore, Guiglio donna cet anneau à Angélica, chacun se mit à aimer celle-ci et à l'admirer, et Guiglio, comme dit le proverbe, ne joua plus que le second violon.
— Oui, continua Angélica, je sais qui me donnera de bien plus belles choses que votre misérable bibelot de bague.
— Très bien, mademoiselle ! vous pouvez reprendre votre anneau aussi ! dit Guiglio, les yeux brillants de colère ; puis tout d'un coup, comme si ses yeux s'étaient subitement ouverts, il s'écria : « Mais ! qu'est-ce que cela veut dire ? Est-ce donc là la personne que je trouvais si charmante ! Ai-je été assez nigaud pour jeter les yeux sur vous, mademoiselle ? Mais positivement, oui, vous êtes un peu bossue ! »
Un peu plus tard, quand, tout enfant encore, Guiglio donna cet anneau à Angélica, chacun se mit à aimer celle-ci et à l'admirer, et Guiglio, comme dit le proverbe, ne joua plus que le second violon.
— Oui, continua Angélica, je sais qui me donnera de bien plus belles choses que votre misérable bibelot de bague.
— Très bien, mademoiselle ! vous pouvez reprendre votre anneau aussi ! dit Guiglio, les yeux brillants de colère ; puis tout d'un coup, comme si ses yeux s'étaient subitement ouverts, il s'écria : « Mais ! qu'est-ce que cela veut dire ? Est-ce donc là la personne que je trouvais si charmante ! Ai-je été assez nigaud pour jeter les yeux sur vous, mademoiselle ? Mais positivement, oui, vous êtes un peu bossue ! »