Lors d’une ancienne émission télévisée d’« Apostrophe » qui réunissait des philosophes, des hommes d’Église, des écrivains, Bernard Pivot demanda (si ce n’est pas du mot-à-mot, c’est dans l’esprit) : « Pourquoi fait-on tellement cas de la mort et des souffrances du Christ sur la croix ; alors que tant d’autres ont subi les mêmes souffrances et tellement d’autres des souffrances encore plus terribles ? » Aucun invité ne put répondre clairement à sa question. Un prêtre répondit évasivement que cela faisait partie « des mystères de la Passion » et un autre invité parla du Suaire de Turin. Oui ! La question est là et elle mérite et exige même une réponse précise ! Qu’est-ce qui fait que pour Jésus ce fut différent ? Oui, infiniment, éternellement différent ? Qu’est-ce qui fait que ses souffrances et sa mort sont uniques, particulièrement terribles, avec des répercussions incalculables ? Comment cet homme que l’on décrit être à la fois homme et Dieu en mourant sur la croix, insulté par un peuple, prit-il sur lui les péchés de tous les hommes devenant notre Sauveur et notre Rédempteur ? Que signifie vraiment prendre les péchés de tous les hommes ? Est-ce concevable ? Est-ce possible ? Est-ce nécessaire ? Que signifie devenir le Sauveur et le Rédempteur de l’humanité ? Dans quel but ? On peut se poser tellement d’autres questions et on doit se les poser, pour comprendre le véritable sens de Gethsémané et son but pour l’humanité. Jésus à Gethsémané ne se préoccupait pas de sa mort à venir. Ce qu’il s’apprêtait à subir fut tout autre chose et la Semaine Sainte fut le point d’orgue de son ministère terrestre.
La Semaine Sainte – Remise 20% – (French Edition)
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