EXTRAIT
LA SŒUR FÉLICITÉ
La sœur Félicité fait partie de ces femmes qui vont dans les églises pour se trouver un mari. Elle est pratiquement présente à tous les cultes et autres activités de son église. Les veillées de prières, c’est son crédo. Elle connaît si je ne m’abuse, pratiquement tous les grands prophètes du pays pour avoir participé plusieurs fois à leurs différents programmes d’évangélisation. A force de prières pour demander un mari riche, le seigneur Dieu va lui accorder un regard favorable. Jésus-Christ ne dit-il pas en Jean 14 :13 « tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils » ?
Eh bien, une nuit, sur sa couche, la sœur Félicité fait un songe où elle voit un homme en train de lui dire OUI dans un mariage grandiose. Dès le lendemain, elle coure pour en parler à ses sœurs en christ de tous les jours.
Félicité : Dans mon songe, je me suis mariée à un riche héritier. Non, je vous assure, il avait l’argent. Si le Seigneur pouvait permettre que vous voyiez ce que j’ai vu, vous vous rendriez compte comment Il m’aime. Le mariage que j’ai vu, le jour qu’il va se réaliser, sera un véritable tais-toi pour les autres mariés.
Rebecca : Ce jour-là, tout Abidjan va savoir que la fille bénie de Dieu se marie.
Patience : Je te dis. Tellement le malin de notre sœur sera exagéré.
Elles se mettent à rire et à commenter les autres mariages qui ont eu lieu dans l’église.
Félicité : En tout cas, moi, j’ai toujours demandé à Dieu que je ne veux pas n’importe quel mariage.
Patience : Ah ! Toi aussi. Quelle femme aime un petit mariage ?
Rebecca : C’est vrai. Nous voulons toutes des mariages somptueux. Qui va se négliger ? Ah ah ah !
Après le culte du Dimanche, la sœur Félicité va rencontrer le prophète Esaïe.
Félicité : Prophète. J’ai eu un songe dans lequel je faisais un mariage grandiose. Je veux que tu pries pour moi pour que ça se réalise très vite.
Le prophète : Si tu as vu ça dans ton songe, cela veut dire que ta bénédiction a déjà pris forme. Le seigneur a déjà ta réponse. L’homme est déjà trouvé. Il ne reste qu’à ce que vous vous rencontriez. C’est tout.
Félicité : Que le seigneur t’entende, prophète de Dieu. Je suis tellement pressée de rencontrer mon homme que lorsqu’il va se présenter, je te dis prophète, je vais le mettre sous mon bras de telle sorte qu’aucune autre ne pourra passer à côté de lui à plus forte raison avoir accès à lui.
Le prophète : Mais je te préviens. Il faut continuer de rester en prière jusqu’à ce que tu aies ta bénédiction entre les mains. Je sais de quoi je parle. Une chose est de voir une bénédiction venir et une autre est de la recevoir.
Félicité : Tu veux dire quoi prophète ? Que c’est possible que cette bénédiction m’échappe ? Jamais.
Le prophète : Demeure sérieusement en prière alors.
Au même moment, à quelques kilomètres de là, un homme riche nommé Majesté, vient encore de connaître une déception amoureuse. Il se confie à son ami d’enfance William qui est venu lui rendre comme d’habitude une visite.
Majesté : Mon gars, franchement, moi, je suis fatigué de ces femmes matérialistes qui courent les rues. Elles ne sont derrière les hommes que pour leur argent.
William : Toi, tu penses à quoi ? Toutes les femmes se marient aujourd’hui par intérêt. Si elles voient que tu n’as rien, ce n’est même pas la peine de les approcher. Elles te diront des choses qui vont tellement te frustrer que tu vas désespérer de la gente féminine.
Majesté : Djo, c’est ce que je constate tous les jours. Mais entre nous, les hommes qui se marient à longueur de journées-là ne savent-ils pas çà où ils le font exprès ?
William : Les hommes le savent. Bon, OK. N’exagérons pas. Mais je t’assure que la majorité le sait.
Majesté : Mais pourquoi ils se marient avec des femmes qu’ils savent pertinemment qu’elles ne les suivent que pour leurs biens ?
William : OK. Je t’explique. Tu vois, aujourd’hui, il y
LA SŒUR FÉLICITÉ
La sœur Félicité fait partie de ces femmes qui vont dans les églises pour se trouver un mari. Elle est pratiquement présente à tous les cultes et autres activités de son église. Les veillées de prières, c’est son crédo. Elle connaît si je ne m’abuse, pratiquement tous les grands prophètes du pays pour avoir participé plusieurs fois à leurs différents programmes d’évangélisation. A force de prières pour demander un mari riche, le seigneur Dieu va lui accorder un regard favorable. Jésus-Christ ne dit-il pas en Jean 14 :13 « tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils » ?
Eh bien, une nuit, sur sa couche, la sœur Félicité fait un songe où elle voit un homme en train de lui dire OUI dans un mariage grandiose. Dès le lendemain, elle coure pour en parler à ses sœurs en christ de tous les jours.
Félicité : Dans mon songe, je me suis mariée à un riche héritier. Non, je vous assure, il avait l’argent. Si le Seigneur pouvait permettre que vous voyiez ce que j’ai vu, vous vous rendriez compte comment Il m’aime. Le mariage que j’ai vu, le jour qu’il va se réaliser, sera un véritable tais-toi pour les autres mariés.
Rebecca : Ce jour-là, tout Abidjan va savoir que la fille bénie de Dieu se marie.
Patience : Je te dis. Tellement le malin de notre sœur sera exagéré.
Elles se mettent à rire et à commenter les autres mariages qui ont eu lieu dans l’église.
Félicité : En tout cas, moi, j’ai toujours demandé à Dieu que je ne veux pas n’importe quel mariage.
Patience : Ah ! Toi aussi. Quelle femme aime un petit mariage ?
Rebecca : C’est vrai. Nous voulons toutes des mariages somptueux. Qui va se négliger ? Ah ah ah !
Après le culte du Dimanche, la sœur Félicité va rencontrer le prophète Esaïe.
Félicité : Prophète. J’ai eu un songe dans lequel je faisais un mariage grandiose. Je veux que tu pries pour moi pour que ça se réalise très vite.
Le prophète : Si tu as vu ça dans ton songe, cela veut dire que ta bénédiction a déjà pris forme. Le seigneur a déjà ta réponse. L’homme est déjà trouvé. Il ne reste qu’à ce que vous vous rencontriez. C’est tout.
Félicité : Que le seigneur t’entende, prophète de Dieu. Je suis tellement pressée de rencontrer mon homme que lorsqu’il va se présenter, je te dis prophète, je vais le mettre sous mon bras de telle sorte qu’aucune autre ne pourra passer à côté de lui à plus forte raison avoir accès à lui.
Le prophète : Mais je te préviens. Il faut continuer de rester en prière jusqu’à ce que tu aies ta bénédiction entre les mains. Je sais de quoi je parle. Une chose est de voir une bénédiction venir et une autre est de la recevoir.
Félicité : Tu veux dire quoi prophète ? Que c’est possible que cette bénédiction m’échappe ? Jamais.
Le prophète : Demeure sérieusement en prière alors.
Au même moment, à quelques kilomètres de là, un homme riche nommé Majesté, vient encore de connaître une déception amoureuse. Il se confie à son ami d’enfance William qui est venu lui rendre comme d’habitude une visite.
Majesté : Mon gars, franchement, moi, je suis fatigué de ces femmes matérialistes qui courent les rues. Elles ne sont derrière les hommes que pour leur argent.
William : Toi, tu penses à quoi ? Toutes les femmes se marient aujourd’hui par intérêt. Si elles voient que tu n’as rien, ce n’est même pas la peine de les approcher. Elles te diront des choses qui vont tellement te frustrer que tu vas désespérer de la gente féminine.
Majesté : Djo, c’est ce que je constate tous les jours. Mais entre nous, les hommes qui se marient à longueur de journées-là ne savent-ils pas çà où ils le font exprès ?
William : Les hommes le savent. Bon, OK. N’exagérons pas. Mais je t’assure que la majorité le sait.
Majesté : Mais pourquoi ils se marient avec des femmes qu’ils savent pertinemment qu’elles ne les suivent que pour leurs biens ?
William : OK. Je t’explique. Tu vois, aujourd’hui, il y