Ce livre numérique présente le recueil de 10 nouvelles qui composent l’édition originale de L’amour qui saigne de René Maizeroy :
- Vieille histoire
- La Margarîdo
- La Tentation de St-Antoine
- Mâme Cachemire
- La Victoire de Ninoche
- Au village
- La Vierge à la Chaise
- L’auberge hantée
- L’Abandounado
- Rien ne va plus !
Il y est question d’amours violentes, tragiques et sanglantes.
René Maizeroy (pseudonyme du baron René-Jean Toussaint) (1856- 1918), romancier, nouvelliste et journaliste est l’auteur de nombreuses pièces de théâtre et des romans influencés directement par le naturalisme.
Ses œuvres peu connues de romancier naturaliste, tout comme celles de Bonnetain, Hennique et Poictevin sont à (re)découvrir, Elles ont en effet formé le courant littéraire qui a marqué l'esprit de l'époque. Leurs livres reflètent la façon de penser, de sentir, de vivre en somme, de leurs contemporains.
Une façon de retrouver le naturalisme tel qu’il fut réellement, sans se limiter à l’image stéréotypée qu’en donnent les manuels de littérature.
Lié d'amitié avec de nombreux auteurs de son temps, collaborateur de Gil Blas, René Maizeroy a notamment été l’ami et le voisin à Étretat de Guy de Maupassant, qui l’aurait pris, dit-on, pour modèle du Duroy de Bel-Ami.
Il publie d’ailleurs un portrait de Maupassant dans le Gaulois en juillet 1912. Il y décrit sa relation avec Maupassant comme « une de ces amitiés profondes, confiantes, fraternelles que rien de saurait amoindrir ».
Maizeroy y tracera le portrait psychologique de son illustre ami : «une âme complexe, voluptueuse, sensible, méfiante, timide, dénuée d’illusions, réfractaire aux transports excessifs et aux complications sentimentales, qui se connaît trop bien, qui se replie sur elle-même, qui redoute de se livrer, de s’encombrer de vaines tendresses, qui demeure partout et toujours en défense. »
Les nouvelles de René Maizeroy ont été très populaires, mais il est aussi connu pour ses romans et en particulier pour Les Deux amies dont le style érotique comme d'autres de ses nouvelles le fit condamner pour obscénité.
Son duel avec un autre écrivain, Jean Lorrain eut aussi beaucoup de retentissement. Ce duel s'est terminé par une blessure physique pour René Maizeroy, mais n’en déboucha pas moins ensuite sur une amitié entre les eux hommes.
Conteur subtil et imaginatif, son style vif foisonne de détails, d’inventions, de trouvailles élégantes pour encenser l’amour sensuel, l’amour charnel du Paris 1900.
Très à l’aise dans le registre des subtilités amoureuses, il signera une suite de nouvelles originales et toujours amusantes, qui sont autant de portraits d’hommes et de femmes captivants et troublants, d’anecdotes, de confidences, d’aventures en coups de théâtre et de morale libertine.
- Vieille histoire
- La Margarîdo
- La Tentation de St-Antoine
- Mâme Cachemire
- La Victoire de Ninoche
- Au village
- La Vierge à la Chaise
- L’auberge hantée
- L’Abandounado
- Rien ne va plus !
Il y est question d’amours violentes, tragiques et sanglantes.
René Maizeroy (pseudonyme du baron René-Jean Toussaint) (1856- 1918), romancier, nouvelliste et journaliste est l’auteur de nombreuses pièces de théâtre et des romans influencés directement par le naturalisme.
Ses œuvres peu connues de romancier naturaliste, tout comme celles de Bonnetain, Hennique et Poictevin sont à (re)découvrir, Elles ont en effet formé le courant littéraire qui a marqué l'esprit de l'époque. Leurs livres reflètent la façon de penser, de sentir, de vivre en somme, de leurs contemporains.
Une façon de retrouver le naturalisme tel qu’il fut réellement, sans se limiter à l’image stéréotypée qu’en donnent les manuels de littérature.
Lié d'amitié avec de nombreux auteurs de son temps, collaborateur de Gil Blas, René Maizeroy a notamment été l’ami et le voisin à Étretat de Guy de Maupassant, qui l’aurait pris, dit-on, pour modèle du Duroy de Bel-Ami.
Il publie d’ailleurs un portrait de Maupassant dans le Gaulois en juillet 1912. Il y décrit sa relation avec Maupassant comme « une de ces amitiés profondes, confiantes, fraternelles que rien de saurait amoindrir ».
Maizeroy y tracera le portrait psychologique de son illustre ami : «une âme complexe, voluptueuse, sensible, méfiante, timide, dénuée d’illusions, réfractaire aux transports excessifs et aux complications sentimentales, qui se connaît trop bien, qui se replie sur elle-même, qui redoute de se livrer, de s’encombrer de vaines tendresses, qui demeure partout et toujours en défense. »
Les nouvelles de René Maizeroy ont été très populaires, mais il est aussi connu pour ses romans et en particulier pour Les Deux amies dont le style érotique comme d'autres de ses nouvelles le fit condamner pour obscénité.
Son duel avec un autre écrivain, Jean Lorrain eut aussi beaucoup de retentissement. Ce duel s'est terminé par une blessure physique pour René Maizeroy, mais n’en déboucha pas moins ensuite sur une amitié entre les eux hommes.
Conteur subtil et imaginatif, son style vif foisonne de détails, d’inventions, de trouvailles élégantes pour encenser l’amour sensuel, l’amour charnel du Paris 1900.
Très à l’aise dans le registre des subtilités amoureuses, il signera une suite de nouvelles originales et toujours amusantes, qui sont autant de portraits d’hommes et de femmes captivants et troublants, d’anecdotes, de confidences, d’aventures en coups de théâtre et de morale libertine.
