L’archange noir est un roman biographique de Reinhard Heydrich abordant la psychologie du personnage sous l’angle de sa vie intime. Les interprétations controversées du personnage ont grandement accentué son côté mystérieux. Le rôle historique du personnage est certes connu, mais deux incertitudes demeurent. La première concerne ses rapports avec Hitler. Pourquoi Heydrich est-il devenu l’enfant chéri d’Hitler ? La seconde incertitude concerne les causes de sa disparition. Cet ouvrage suggère des explications. Reinhard Heydrich est l’homme clé du troisième Reich. De nombreux historiens de talents ont étudié l’époque du troisième Reich par le biais de recherches approfondies, mettant en lumière la sociologie et les mœurs en vigueur dans le monde nazi. La rigidité présumée de la hiérarchie administrative nazie ne correspond pas à la réalité. La concurrence féroce entre les différents dignitaires du régime en est la preuve. Le Führer règne au-dessus d’un perpétuel désordre entretenu dans les cercles d’influence. Imbus de leurs prérogatives, les dignitaires du régime s’affrontent dans le cadre d’un darwinisme primaire exacerbé entretenu par le Führer.
Le Führer devra franchir de nombreux obstacles pour arriver au pouvoir. Sa nationalité est autrichienne et non pas allemande. Ses origines côté paternel sont plus que douteuses. Il est éclaboussé par le scandale de la mort de sa nièce Geli dans le cadre d’une liaison dangereuse. Lors de son arrivée à la chancellerie, il dispose seulement de deux ministres nationaux-socialistes. Il rencontre en outre une forte opposition dans son propre parti. Pourquoi sa carrière n’est-elle pas ruinée par ces faits discriminants ? La réponse s’appelle Heydrich.
La psychologie du personnage est difficile à cerner. Son polymorphisme accentue un paradoxe. L’homme est courageux, travailleur, intelligent, cultivé, pianiste et violoniste de talent, escrimeur de très haut niveau et certainement nazi plus par opportunisme que par conviction. L’individu est aussi un salaud, opportuniste, froid, ambitieux, calculateur, vindicatif, d’une méfiance incommensurable, séducteur et jaloux. Il devient l’architecte de la mort par la création des Einsatzgruppen et la planification de la Shoah mise au point lors de la fameuse conférence de Wannsee.
De rang modeste dans la hiérarchie nazie, l’homme inspire la terreur aux dignitaires du parti. Sa femme Lina Von Osten exerce un rôle prépondérant en exacerbant l’ambition démesurée de son mari. Reinhard doit la mériter en devenant Ministre du Reich. La propagande nazie promeut Heydrich en surhomme symbole du régime. Cette façade cache une sinistre vérité beaucoup plus prosaïque. Cet ingénieur de l’extermination industrielle est tout simplement un banal arriviste hanté par la course au pouvoir sous l’influence d’une femme exigeante. Heydrich n’est pas juif en dépit de sérieux soupçons. Néanmoins ce doute le hantera toute sa vie.
L’individu est affreusement banal. Il envoie à la mort des milliers d’hommes d’une simple signature au bas d’un rapport puis, rentre tranquillement chez lui embrasser sa femme et ses enfants. « Celui qui veut faire l’ange fait la bête » disait Pascal. Il nous rappelle que la bête immonde dormant en chacun de nous peut se réveiller à chaque instant. Heydrich en est le terrible exemple.
Le Führer devra franchir de nombreux obstacles pour arriver au pouvoir. Sa nationalité est autrichienne et non pas allemande. Ses origines côté paternel sont plus que douteuses. Il est éclaboussé par le scandale de la mort de sa nièce Geli dans le cadre d’une liaison dangereuse. Lors de son arrivée à la chancellerie, il dispose seulement de deux ministres nationaux-socialistes. Il rencontre en outre une forte opposition dans son propre parti. Pourquoi sa carrière n’est-elle pas ruinée par ces faits discriminants ? La réponse s’appelle Heydrich.
La psychologie du personnage est difficile à cerner. Son polymorphisme accentue un paradoxe. L’homme est courageux, travailleur, intelligent, cultivé, pianiste et violoniste de talent, escrimeur de très haut niveau et certainement nazi plus par opportunisme que par conviction. L’individu est aussi un salaud, opportuniste, froid, ambitieux, calculateur, vindicatif, d’une méfiance incommensurable, séducteur et jaloux. Il devient l’architecte de la mort par la création des Einsatzgruppen et la planification de la Shoah mise au point lors de la fameuse conférence de Wannsee.
De rang modeste dans la hiérarchie nazie, l’homme inspire la terreur aux dignitaires du parti. Sa femme Lina Von Osten exerce un rôle prépondérant en exacerbant l’ambition démesurée de son mari. Reinhard doit la mériter en devenant Ministre du Reich. La propagande nazie promeut Heydrich en surhomme symbole du régime. Cette façade cache une sinistre vérité beaucoup plus prosaïque. Cet ingénieur de l’extermination industrielle est tout simplement un banal arriviste hanté par la course au pouvoir sous l’influence d’une femme exigeante. Heydrich n’est pas juif en dépit de sérieux soupçons. Néanmoins ce doute le hantera toute sa vie.
L’individu est affreusement banal. Il envoie à la mort des milliers d’hommes d’une simple signature au bas d’un rapport puis, rentre tranquillement chez lui embrasser sa femme et ses enfants. « Celui qui veut faire l’ange fait la bête » disait Pascal. Il nous rappelle que la bête immonde dormant en chacun de nous peut se réveiller à chaque instant. Heydrich en est le terrible exemple.
