Le Calvaire est un roman français d’Octave Mirbeau, paru le 23 novembre 1886, après une prépublication tronquée dans la Nouvelle Revue de Juliette Adam.
La subjectivité de la narration, où l’on trouve nombre de cauchemars et d’hallucinations qui lui confèrent parfois une apparence proche du fantastique, éloigne ce roman des normes naturalistes. Les influences littéraires dominantes sont celles de Barbey d'Aurevilly, d’Edgar Poe, de Tolstoï et de Dostoïevski.
Mirbeau règle au passage ses comptes avec les structures d’oppression et d’aliénation que sont la famille, l’école et surtout l’armée. Le chapitre II, qui a fait scandale et que la revancharde Juliette Adam avait refusé de publier, est une démystification en règle, non seulement de l’armée en tant qu’institution et de la guerre en tant que mode de résolution des conflits, mais aussi de l’idée même de patrie, au nom de laquelle s’affrontent, en des guerres sanglantes, des peuples qui ne se connaissent même pas et qui n’ont aucune raison de se battre.
La subjectivité de la narration, où l’on trouve nombre de cauchemars et d’hallucinations qui lui confèrent parfois une apparence proche du fantastique, éloigne ce roman des normes naturalistes. Les influences littéraires dominantes sont celles de Barbey d'Aurevilly, d’Edgar Poe, de Tolstoï et de Dostoïevski.
Mirbeau règle au passage ses comptes avec les structures d’oppression et d’aliénation que sont la famille, l’école et surtout l’armée. Le chapitre II, qui a fait scandale et que la revancharde Juliette Adam avait refusé de publier, est une démystification en règle, non seulement de l’armée en tant qu’institution et de la guerre en tant que mode de résolution des conflits, mais aussi de l’idée même de patrie, au nom de laquelle s’affrontent, en des guerres sanglantes, des peuples qui ne se connaissent même pas et qui n’ont aucune raison de se battre.