Petite intrigue illustrée par Fabien Tissier...
Parfois, le temps semble passer très vite, d’autres fois, par contre, il semble ne jamais vouloir passer ; selon ce que l’on vit et selon notre humeur, le temps s’écoule comme un torrent rapide ou au contraire stagne comme une eau dormante. Dans ce roman court structuré comme une nouvelle à mi-chemin entre le romantisme et le fantastique, le protagoniste fait, quant à lui, l’expérience d’un temps qui revient en arrière comme une pendule dont on remonterait, non pas les heures et les minutes, mais des années entières de vie !
C’est donc ce voyage dans le temps de la mémoire que vous propose l’auteur qui, pour l’occasion, s’est glissée dans la peau d’un jeune-homme d’origine sicilienne, et qui a emporté dans sa nouvelle vie parisienne, ses valises pleines à ras bord des parfums et des voix de l’Italie… Pourtant, c’est bel et bien une jeune fille française qui a su toucher son cœur au point de provoquer cette résurgence des souvenirs et des émotions du passé, nous entraînant avec lui, avec eux, jusqu’à une rive où l’on ne distingue plus ce qui est le monde réel de l’onirique.
EXTRAIT
Ce jour-là, je montai l’escalier roulant des Galeries Lafayette, au niveau qui vous porte des parfums jusqu’à la lingerie fine… Étage que je prise particulièrement, la vue de tous ces articles dits intimes me plonge à chaque fois dans un trouble mêlé étrangement d’un sentiment de vénération. Je montai donc, content comme un môme à son rayon des jouets, surplombant toutes ces futilités créées pour le plaisir de l’homme, dévisageant les femmes de tous âges venues sur les coups de onze heures y farfouiller, certaines jolies, d’autres sans beauté, toutes le visage tendu par la même excitation fébrile qui naît de la bousculade et de l’envie des choses qu’on ne peut pas toujours s’offrir…
À PROPOS DE L'AUTEUR
Marie Allain a déjà publié chez Ex Aequo C’était près de l’Yerres ; Sainte Rita de Cascia, Dernier espoir des causes perdues, et différents ouvrages chez d’autres éditeurs (Hachette, L’Harmattan etc.). Elle se réclame, pour son inspiration, essentiellement de l’Italie où elle a vécu de nombreuses années et enseigné le français à l’Institut français de Florence, entre autres activités, puisqu’elle a été aussi comédienne et auteur de pièces de théâtre, mises en scène avec sa compagnie : « Colpo di Scena ». Actuellement, elle réside à Royan où elle se consacre à de nombreux projets, la plupart nourris de cette Italie qui lui est si chère.
Parfois, le temps semble passer très vite, d’autres fois, par contre, il semble ne jamais vouloir passer ; selon ce que l’on vit et selon notre humeur, le temps s’écoule comme un torrent rapide ou au contraire stagne comme une eau dormante. Dans ce roman court structuré comme une nouvelle à mi-chemin entre le romantisme et le fantastique, le protagoniste fait, quant à lui, l’expérience d’un temps qui revient en arrière comme une pendule dont on remonterait, non pas les heures et les minutes, mais des années entières de vie !
C’est donc ce voyage dans le temps de la mémoire que vous propose l’auteur qui, pour l’occasion, s’est glissée dans la peau d’un jeune-homme d’origine sicilienne, et qui a emporté dans sa nouvelle vie parisienne, ses valises pleines à ras bord des parfums et des voix de l’Italie… Pourtant, c’est bel et bien une jeune fille française qui a su toucher son cœur au point de provoquer cette résurgence des souvenirs et des émotions du passé, nous entraînant avec lui, avec eux, jusqu’à une rive où l’on ne distingue plus ce qui est le monde réel de l’onirique.
EXTRAIT
Ce jour-là, je montai l’escalier roulant des Galeries Lafayette, au niveau qui vous porte des parfums jusqu’à la lingerie fine… Étage que je prise particulièrement, la vue de tous ces articles dits intimes me plonge à chaque fois dans un trouble mêlé étrangement d’un sentiment de vénération. Je montai donc, content comme un môme à son rayon des jouets, surplombant toutes ces futilités créées pour le plaisir de l’homme, dévisageant les femmes de tous âges venues sur les coups de onze heures y farfouiller, certaines jolies, d’autres sans beauté, toutes le visage tendu par la même excitation fébrile qui naît de la bousculade et de l’envie des choses qu’on ne peut pas toujours s’offrir…
À PROPOS DE L'AUTEUR
Marie Allain a déjà publié chez Ex Aequo C’était près de l’Yerres ; Sainte Rita de Cascia, Dernier espoir des causes perdues, et différents ouvrages chez d’autres éditeurs (Hachette, L’Harmattan etc.). Elle se réclame, pour son inspiration, essentiellement de l’Italie où elle a vécu de nombreuses années et enseigné le français à l’Institut français de Florence, entre autres activités, puisqu’elle a été aussi comédienne et auteur de pièces de théâtre, mises en scène avec sa compagnie : « Colpo di Scena ». Actuellement, elle réside à Royan où elle se consacre à de nombreux projets, la plupart nourris de cette Italie qui lui est si chère.
