Les pigeons, le Vieux Schnock les hait au point de vouloir les exterminer. Une histoire très sombre, cependant non dénuée d’humour… noir
Le sujet paraît léger au départ, puis on plonge rapidement dans une noirceur stupéfiante. Pierre Latil arrive à transformer cette série de dépositions devant un juge muet en un soliloque au suspens haletant. Procédé habile, écriture incisive, un petit bijou noir, très noir.
Une nouvelle noire dans la tradition du genre pour le plus grand plaisir des lecteurs
EXTRAIT
Je ne déteste rien tant que les pigeons !
J’y viens, Monsieur le Juge, j’y viens.
Le destin a voulu qu’un couple de ces abominables bestioles ait pris ses quartiers sous le débord de mon toit, juste à la verticale de ma porte d’entrée. Une corniche en briques court au sommet de ma façade. C’est là qu’ils passaient leurs nuits et une partie de leurs journées sans autre occupation, semblait-il, que de se délester sur mon trottoir de leur bol alimentaire. Si bien que je craignais d’avoir à subir leurs outrages chaque fois que j’entrais ou sortais de chez moi.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Né à Marseille en 1957, Pierre Latil poursuit vainement des études (bac moins 1, exclusion des Beaux-Arts) avant de s’installer à Paris où il devient illustrateur pour la publicité, puis concepteur-rédacteur. On lui doit des textes inoubliables pour des marques de voitures automobiles, des assurances multirisques, ainsi que des lessives aux senteurs capiteuses. Aujourd’hui, il goûte une préretraite anticipée qu’il consacre à sa santé chancelante, au dessin, à l’écriture et au tennis, une autre de ses passions. Il est l’auteur de nombreux manuscrits connus de lui seul et de quelques initiés. Le Vieux Schnock est son premier roman publié.
Le sujet paraît léger au départ, puis on plonge rapidement dans une noirceur stupéfiante. Pierre Latil arrive à transformer cette série de dépositions devant un juge muet en un soliloque au suspens haletant. Procédé habile, écriture incisive, un petit bijou noir, très noir.
Une nouvelle noire dans la tradition du genre pour le plus grand plaisir des lecteurs
EXTRAIT
Je ne déteste rien tant que les pigeons !
J’y viens, Monsieur le Juge, j’y viens.
Le destin a voulu qu’un couple de ces abominables bestioles ait pris ses quartiers sous le débord de mon toit, juste à la verticale de ma porte d’entrée. Une corniche en briques court au sommet de ma façade. C’est là qu’ils passaient leurs nuits et une partie de leurs journées sans autre occupation, semblait-il, que de se délester sur mon trottoir de leur bol alimentaire. Si bien que je craignais d’avoir à subir leurs outrages chaque fois que j’entrais ou sortais de chez moi.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Né à Marseille en 1957, Pierre Latil poursuit vainement des études (bac moins 1, exclusion des Beaux-Arts) avant de s’installer à Paris où il devient illustrateur pour la publicité, puis concepteur-rédacteur. On lui doit des textes inoubliables pour des marques de voitures automobiles, des assurances multirisques, ainsi que des lessives aux senteurs capiteuses. Aujourd’hui, il goûte une préretraite anticipée qu’il consacre à sa santé chancelante, au dessin, à l’écriture et au tennis, une autre de ses passions. Il est l’auteur de nombreux manuscrits connus de lui seul et de quelques initiés. Le Vieux Schnock est son premier roman publié.
