La goutte courait le long de la vitre, creusant son propre chemin. Elle était imprévisible et frustrante de changements de direction, vagabondant de ci, de là, cherchant les autres pour se donner plus d'élan. Et elle tombait inexorablement, elle finirait sa course loin du regard des hommes. En traçant sa voie, elle laissait une traînée humide qui brouillait les couleurs et le paysage, si tant est qu'il y eut quelque chose à voir.
Je me tournais vers mon voisin, un sourire espiègle sur le visage. Celui-ci m’observait depuis un moment, j'avais senti son regard sur mon échine. Il s'agissait d'un vieux monsieur, à la barbe blanche taillée avec goût et finesse. Il portait un étrange chapeau melon et une redingote d'un temps passé. Son menton était posé sur ses deux mains, qui elles-mêmes s'appuyaient sur une très belle canne en bois noire. Dans ses yeux dansait une étincelle, comme s'il était en train d'admirer quelque chose de grandiose, comme si le monde se révélait en ce moment même rien que pour lui.
Je me tournais vers mon voisin, un sourire espiègle sur le visage. Celui-ci m’observait depuis un moment, j'avais senti son regard sur mon échine. Il s'agissait d'un vieux monsieur, à la barbe blanche taillée avec goût et finesse. Il portait un étrange chapeau melon et une redingote d'un temps passé. Son menton était posé sur ses deux mains, qui elles-mêmes s'appuyaient sur une très belle canne en bois noire. Dans ses yeux dansait une étincelle, comme s'il était en train d'admirer quelque chose de grandiose, comme si le monde se révélait en ce moment même rien que pour lui.