Lorsque nous retracions les souvenirs de nos pérégrinations dans la Tartarie et le Thibet, nous fûmes contraint d’interrompre notre récit aux frontières de l’empire chinois. Cependant nous manifestions, dans un post-scriptum, la volonté de compléter un jour le travail que les circonstances nous forçaient de laisser inachevé. Nous disions, en effet, « qu’il nous resterait encore à parler de nos relations avec les tribunaux et les mandarins chinois, à jeter un coup d’œil sur les provinces que nous avions parcourues, et à les comparer avec celles que nous avions eu occasion de visiter durant nos voyages antérieurs dans le Céleste Empire. Cette lacune, ajoutions-nous, nous essaierons de la remplir durant les heures de délassement que nous pourrons trouver au milieu des travaux du saint ministère… »
L’occasion nous a semblé des plus favorables pour accomplir ce dessein, et, à défaut d’autre mérite, nos observations sur les Chinois auront, au moins, un caractère d’actualité, puisque nous les livrons au public au moment où la situation politique de ce grand peuple excite l’attention et l’intérêt de tous les esprits.
L’occasion nous a semblé des plus favorables pour accomplir ce dessein, et, à défaut d’autre mérite, nos observations sur les Chinois auront, au moins, un caractère d’actualité, puisque nous les livrons au public au moment où la situation politique de ce grand peuple excite l’attention et l’intérêt de tous les esprits.