Extrai:
Un propriétaire patriote vient d’avoir une heureuse idée : en l’honneur de la Sainte-Russie, il fait, à ses locataires pauvres, remise de ce terme d’octobre — premier trimestre depuis l’Alliance !
— C’est bien, dit-il, les Te Deum, les ovations, les compliments et les toasts et les adresses ; mais puisque la France tressaille, que tout va bien, qu’on est en joie, il sied de célébrer l’instant par quelque fait absolument exceptionnel. Les Saint-Cyriens, sortis cette année, donnent à leur promotion un nom russe : c’est là le salut de l’Épée. Nous autres, les bons bourgeois nous saluerons du Porte-monnaie — et ce sera le terme Franco-Russe…
Une mesure pour rien. Un terme de grâce. Quel trait de génie.
Quel trait d’union.
L’idée doit faire son chemin, être adoptée, être acclamée. La date sera glorieuse. Et peut-être depuis longtemps on ne jouera plus l’hymne russe qu’encore on se souviendra du beau geste donnant quittance.
C’est l’abandon des privilèges. Après la nuit du 4 août : la nuit d’octobre…
Proprio, plus de lutte et me donne un baiser...
Il faudrait n’avoir jamais laissé un semestre en souffrance chez son concierge pour n’être point ému jusqu’au charme par l’initiative de ce brave propriétaire — dont naturellement j’ignore l’adresse et le nom — mais qui, c’est sûr, ne sera par personne dénommé le sieur Vautour.
On prononcera Monsieur Colombe, on l’appellera mon petit père.
Et les pauvres diables que guette l’expulsion, les citoyens que les huissiers de la Patrie se disposaient à dépouiller, les cinquième-sur-cour, les mansardes, reconnaîtront à l’alliance cosaque des avantages appréciables.
Une fois, le terme leur serait clément.
On n’expulserait pas de l’isba.
Un propriétaire patriote vient d’avoir une heureuse idée : en l’honneur de la Sainte-Russie, il fait, à ses locataires pauvres, remise de ce terme d’octobre — premier trimestre depuis l’Alliance !
— C’est bien, dit-il, les Te Deum, les ovations, les compliments et les toasts et les adresses ; mais puisque la France tressaille, que tout va bien, qu’on est en joie, il sied de célébrer l’instant par quelque fait absolument exceptionnel. Les Saint-Cyriens, sortis cette année, donnent à leur promotion un nom russe : c’est là le salut de l’Épée. Nous autres, les bons bourgeois nous saluerons du Porte-monnaie — et ce sera le terme Franco-Russe…
Une mesure pour rien. Un terme de grâce. Quel trait de génie.
Quel trait d’union.
L’idée doit faire son chemin, être adoptée, être acclamée. La date sera glorieuse. Et peut-être depuis longtemps on ne jouera plus l’hymne russe qu’encore on se souviendra du beau geste donnant quittance.
C’est l’abandon des privilèges. Après la nuit du 4 août : la nuit d’octobre…
Proprio, plus de lutte et me donne un baiser...
Il faudrait n’avoir jamais laissé un semestre en souffrance chez son concierge pour n’être point ému jusqu’au charme par l’initiative de ce brave propriétaire — dont naturellement j’ignore l’adresse et le nom — mais qui, c’est sûr, ne sera par personne dénommé le sieur Vautour.
On prononcera Monsieur Colombe, on l’appellera mon petit père.
Et les pauvres diables que guette l’expulsion, les citoyens que les huissiers de la Patrie se disposaient à dépouiller, les cinquième-sur-cour, les mansardes, reconnaîtront à l’alliance cosaque des avantages appréciables.
Une fois, le terme leur serait clément.
On n’expulserait pas de l’isba.