Qui ne connaît pas, Le Temps de L’Innocence, Chez les Heureux du Monde, ou encore Ethan Frome, les romans les plus célèbres qui firent d’Édith Wharton une romancière internationalement reconnue et la première femme à recevoir le prix Pulitzer.
Celle qu’on surnomma la madone des lettres, cette femme blessée et révoltée par l'hypocrisie de la société qui l'entourait, a mis une grande part d’elle-même dans ses œuvres. Elle y dénonce avec ironie et férocité la médiocrité des amours illusoires, l'évolution des mœurs qui sacrifie certaines générations, la rivalité entre femmes, les effets dévastateurs du manque d'amour...
En arrière, résonnent les événements qui ont jalonné sa vie : une enfance marquée par la froideur d'une mère, un mariage désastreux qui étouffe ses aspirations, une liaison passionnée mais trop brève, des relations fécondes avec le monde littéraire, une amitié profonde mais ambivalente avec son prestigieux maître littéraire, Henry James.
Femme libre de la Belle Époque, elle peindra avec acidité l’aristocratie américaine dont elle ridiculise les conventions mondaines… et auxquelles elle choisira elle-même d’échapper en parcourant l’Europe avant de s’installer en France.
Première d’un recueil éponyme de huit histoires courtes, paru en 1909, la nouvelle Les Metteurs en Scène n’est pas une traduction de l’américain, mais bel et bien un texte rédigé originairement en langue française par Édith Wharton.
La plus française des écrivains américains donne là avec audace une « leçon » à certains de ses traducteurs contemporains qu’elle jugeait sans talent ! Cette « arrogance » déclenchera d'ailleurs l’irritation de son maître Henry James qui ne manquera pas de fustiger l’ouvrage !
Pourtant, de sa plume toute aussi limpide, ciselée et caustique dans la langue de Molière que dans son anglais maternel, elle plonge en profondeur dans l’âme de ses personnages et nous livre une analyse fine de la bonne société de son époque, avec un talent sans cesse confirmé dans tous ses romans.
La romancière peint ici les déboires d'un jeune couple aux prises avec les avatars d'une société égoïste et cruelle.
Il y est question de mariage arrangé, de dots et du destin de ces deux jeunes gens, qui, pour gagner leur vie, se retrouvent aux prises avec les arcanes d’une société bassement mercantile, devenant des metteurs en scèned’un genre particulier.
On trouve dans la nouvelle Les Metteurs en Scène un concentré des ingrédients chers à Wharton, et même la matière première de romans ultérieurs, à commencer par The Custom of the Country (La Coutume du pays, 1913).
On lit avec plaisir cette tentative réussie de la grande dame des lettres américaines d’utiliser la langue française pour encore mieux dépeindre la vie des américains vivant en France et leurs "rencontres interculturelles" si spéciales, reflet d’une époque où les riches se devaient d’être oisifs et soucieux de réussir à tout prix leur entrée sur la scène mondaine.
Il est aussi question d’une histoire d’amour, sincère celle-là.
Les deux lanceurs de nouveaux riches, frôleront enfin leur propre bonheur, l’espace d’un instant, avant qu’il ne s’effondre dans un coup de théâtre final, anéanti en une seconde sous le poids du destin et de ses manipulations, dans une chute peine d’amertume.
Les histoires d’amour finissent mal, en général… Chez Édith Wharton !
Celle qu’on surnomma la madone des lettres, cette femme blessée et révoltée par l'hypocrisie de la société qui l'entourait, a mis une grande part d’elle-même dans ses œuvres. Elle y dénonce avec ironie et férocité la médiocrité des amours illusoires, l'évolution des mœurs qui sacrifie certaines générations, la rivalité entre femmes, les effets dévastateurs du manque d'amour...
En arrière, résonnent les événements qui ont jalonné sa vie : une enfance marquée par la froideur d'une mère, un mariage désastreux qui étouffe ses aspirations, une liaison passionnée mais trop brève, des relations fécondes avec le monde littéraire, une amitié profonde mais ambivalente avec son prestigieux maître littéraire, Henry James.
Femme libre de la Belle Époque, elle peindra avec acidité l’aristocratie américaine dont elle ridiculise les conventions mondaines… et auxquelles elle choisira elle-même d’échapper en parcourant l’Europe avant de s’installer en France.
Première d’un recueil éponyme de huit histoires courtes, paru en 1909, la nouvelle Les Metteurs en Scène n’est pas une traduction de l’américain, mais bel et bien un texte rédigé originairement en langue française par Édith Wharton.
La plus française des écrivains américains donne là avec audace une « leçon » à certains de ses traducteurs contemporains qu’elle jugeait sans talent ! Cette « arrogance » déclenchera d'ailleurs l’irritation de son maître Henry James qui ne manquera pas de fustiger l’ouvrage !
Pourtant, de sa plume toute aussi limpide, ciselée et caustique dans la langue de Molière que dans son anglais maternel, elle plonge en profondeur dans l’âme de ses personnages et nous livre une analyse fine de la bonne société de son époque, avec un talent sans cesse confirmé dans tous ses romans.
La romancière peint ici les déboires d'un jeune couple aux prises avec les avatars d'une société égoïste et cruelle.
Il y est question de mariage arrangé, de dots et du destin de ces deux jeunes gens, qui, pour gagner leur vie, se retrouvent aux prises avec les arcanes d’une société bassement mercantile, devenant des metteurs en scèned’un genre particulier.
On trouve dans la nouvelle Les Metteurs en Scène un concentré des ingrédients chers à Wharton, et même la matière première de romans ultérieurs, à commencer par The Custom of the Country (La Coutume du pays, 1913).
On lit avec plaisir cette tentative réussie de la grande dame des lettres américaines d’utiliser la langue française pour encore mieux dépeindre la vie des américains vivant en France et leurs "rencontres interculturelles" si spéciales, reflet d’une époque où les riches se devaient d’être oisifs et soucieux de réussir à tout prix leur entrée sur la scène mondaine.
Il est aussi question d’une histoire d’amour, sincère celle-là.
Les deux lanceurs de nouveaux riches, frôleront enfin leur propre bonheur, l’espace d’un instant, avant qu’il ne s’effondre dans un coup de théâtre final, anéanti en une seconde sous le poids du destin et de ses manipulations, dans une chute peine d’amertume.
Les histoires d’amour finissent mal, en général… Chez Édith Wharton !