Anecdotes insolites et méconnues du Moyen-Age
On sait depuis longtemps maintenant qu'il n'y eut jamais de "peur de l'an mil" ce n'était qu'un phénomène né bien plus tard. Par contre, c'est une période charnière, une période mal connue. Elle fait la jonction entre Charlemagne et les futurs grands états européens qui ne sont pas encore dessinés. C'est une période riche qu'on va découvrir dans ce qu'elle a de plus inconnu.
Plus de 70 rubriques reprenant tout ce que cette époque recèle d'étonnant et d'oublié.
EXTRAIT :
On ne saurait mettre en parallèle les ambitions politiques et leur cortège d’assassinats, d’empoisonnements et de massacres, de sordides manipulations religieuses aboutissant à une immensité de maux dont elles ont fait souffrir les peuples.
Chez les unes, la force brutale joue le rôle principal; chez les autres, la ruse et la trahison viennent en aide à la force matérielle.
L’histoire de l’Église, au seuil de l’an mil, est remplie de faits qui démontrent combien est ardente chez les ecclésiastiques cette soif de pouvoir, et à quels excès ils peuvent se livrer pour satisfaire leurs ambitions.
Lorsque le pape Christophore (903-904) fut tiré du monastère où son successeur avait eu le soin de le cloîtrer, on l’enferma dans un cachot humide. Il y fut condamné à mourir de faim.
L’ambitieux Sergius, comte de Tusculum et évêque de Caere attendait son heure de gloire. Caere était, par son port, une des villes les plus importantes et les plus puissantes de l’Étrurie méridionale. Non content d’avoir évincé d’une façon peu catholique son rival, il le fit étrangler. À la suite de ce double crime, le trône de Saint- Pierre devenait vacant.
Sergius, maître enfin de cette chaire pontificale, objet de sa convoitise, ne contint plus ses vices. Il fut intronisé en 904 et devint Serge III (904-911). Il inaugura une période de la papauté qui portera le nom de pornocratie. Ce seront les femmes qui, dès lors, gouverneront Rome et les papes ne seront que les jouets de leurs ambitions politiques comme de leurs plaisirs personnels.
On sait depuis longtemps maintenant qu'il n'y eut jamais de "peur de l'an mil" ce n'était qu'un phénomène né bien plus tard. Par contre, c'est une période charnière, une période mal connue. Elle fait la jonction entre Charlemagne et les futurs grands états européens qui ne sont pas encore dessinés. C'est une période riche qu'on va découvrir dans ce qu'elle a de plus inconnu.
Plus de 70 rubriques reprenant tout ce que cette époque recèle d'étonnant et d'oublié.
EXTRAIT :
On ne saurait mettre en parallèle les ambitions politiques et leur cortège d’assassinats, d’empoisonnements et de massacres, de sordides manipulations religieuses aboutissant à une immensité de maux dont elles ont fait souffrir les peuples.
Chez les unes, la force brutale joue le rôle principal; chez les autres, la ruse et la trahison viennent en aide à la force matérielle.
L’histoire de l’Église, au seuil de l’an mil, est remplie de faits qui démontrent combien est ardente chez les ecclésiastiques cette soif de pouvoir, et à quels excès ils peuvent se livrer pour satisfaire leurs ambitions.
Lorsque le pape Christophore (903-904) fut tiré du monastère où son successeur avait eu le soin de le cloîtrer, on l’enferma dans un cachot humide. Il y fut condamné à mourir de faim.
L’ambitieux Sergius, comte de Tusculum et évêque de Caere attendait son heure de gloire. Caere était, par son port, une des villes les plus importantes et les plus puissantes de l’Étrurie méridionale. Non content d’avoir évincé d’une façon peu catholique son rival, il le fit étrangler. À la suite de ce double crime, le trône de Saint- Pierre devenait vacant.
Sergius, maître enfin de cette chaire pontificale, objet de sa convoitise, ne contint plus ses vices. Il fut intronisé en 904 et devint Serge III (904-911). Il inaugura une période de la papauté qui portera le nom de pornocratie. Ce seront les femmes qui, dès lors, gouverneront Rome et les papes ne seront que les jouets de leurs ambitions politiques comme de leurs plaisirs personnels.