Découvrez ce qui se cache derrière les procès pour sorcellerie...
Dans l’imagination populaire, la grande vague hystérique de sorcellerie, de sabbats et de procès terrifiants de cruauté, avec leurs interrogatoires sadiques et l’horrible issue du bucher, est indissociable de l’image d’un Moyen Âge obscurantiste.
Or, la majorité des hallucinants procès de sorcellerie se déroulèrent du XVe à la fin du XVIIIe siècle et servirent à focaliser, sur des boucs émissaires, la colère d’une population mise à mal par les famines et les guerres interminables.
Le dégoût et la peur qu’inspirent les maléfices – potions répugnantes, meurtres rituels d’enfants,... – au peuple justifient des exorcismes obscènes et des procès accompagnés de tortures effroyables. Cependant, derrière ce tableau effarant de la sorcellerie « ordinaire », se dessine une autre réalité, celle des faux procès de sorcellerie qui sont en fait des règlements de comptes politiques déguisés, bien plus nombreux qu’on le pense. Cet autre visage de l’usage d’accusation de sorcellerie recèle bien des surprises et révèle de curieux mystères...
Croyances, légendes et terribles réalités de la chasse aux sorcières sont réunies dans cet ouvrage !
EXTRAIT
Les pratiques magiques ont existé dans toutes les civilisations, elles s’inscrivent en filigrane dans les croyances des sociétés dès que fleurit l’essor de l’humanité. Parfois, elles n’ont d’autre but que de conjurer la maladie, de percer les secrets de l’avenir ou d’apprivoiser une Nature aux déchaînements effrayants. Mais elles peuvent aussi être utilisées pour causer misère, mort et se faire les alliées de forces maléfiques. Dans ces cas-là, la magie blanche cède la place à l’obscure magie noire, ressentie comme diabolique, et porte alors le nom de sorcellerie. Selon les époques et les cultures, les deux sortes de magie sont ressenties comme opposées ou mêlées de manière inextricable. Dans l’Antiquité, le concept de « sorcellerie » tel que nous l’entendons actuellement n’est pas à proprement parler une préoccupation marquante. Les cultes païens admettent les devins et les superstitions. Quand Hérodote parle des mages, il n’évoque pas des pactiseurs diaboliques mais raille les crédules qui se fient à ces devins, qu’il juge n’être que des intrigants ambitieux.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
L’auteur a réalisé un véritable travail de fourmi pour nous apporter de tels témoignages. Les faits historiques relatés sont effarants. Cet ouvrage, qui est tout bonnement passionnant, nous offre des clefs de compréhension inédites pour appréhender autrement notre Histoire. - Remy Salle, France Net Infos
À PROPOS DE L'AUTEUR
Louise-Marie Libert est médiéviste, spécialisée entre autres dans l’Histoire des religions et conférencière. Elle est l’auteure de nombreux articles de tourisme culturel, mais surtout de biographies historiques. Elle a publié « Les plus mauvaises mères de l‘Histoire » et « Les plus piquantes anecdotes de nos princesses, régentes des anciens Pays-Bas ».
Dans l’imagination populaire, la grande vague hystérique de sorcellerie, de sabbats et de procès terrifiants de cruauté, avec leurs interrogatoires sadiques et l’horrible issue du bucher, est indissociable de l’image d’un Moyen Âge obscurantiste.
Or, la majorité des hallucinants procès de sorcellerie se déroulèrent du XVe à la fin du XVIIIe siècle et servirent à focaliser, sur des boucs émissaires, la colère d’une population mise à mal par les famines et les guerres interminables.
Le dégoût et la peur qu’inspirent les maléfices – potions répugnantes, meurtres rituels d’enfants,... – au peuple justifient des exorcismes obscènes et des procès accompagnés de tortures effroyables. Cependant, derrière ce tableau effarant de la sorcellerie « ordinaire », se dessine une autre réalité, celle des faux procès de sorcellerie qui sont en fait des règlements de comptes politiques déguisés, bien plus nombreux qu’on le pense. Cet autre visage de l’usage d’accusation de sorcellerie recèle bien des surprises et révèle de curieux mystères...
Croyances, légendes et terribles réalités de la chasse aux sorcières sont réunies dans cet ouvrage !
EXTRAIT
Les pratiques magiques ont existé dans toutes les civilisations, elles s’inscrivent en filigrane dans les croyances des sociétés dès que fleurit l’essor de l’humanité. Parfois, elles n’ont d’autre but que de conjurer la maladie, de percer les secrets de l’avenir ou d’apprivoiser une Nature aux déchaînements effrayants. Mais elles peuvent aussi être utilisées pour causer misère, mort et se faire les alliées de forces maléfiques. Dans ces cas-là, la magie blanche cède la place à l’obscure magie noire, ressentie comme diabolique, et porte alors le nom de sorcellerie. Selon les époques et les cultures, les deux sortes de magie sont ressenties comme opposées ou mêlées de manière inextricable. Dans l’Antiquité, le concept de « sorcellerie » tel que nous l’entendons actuellement n’est pas à proprement parler une préoccupation marquante. Les cultes païens admettent les devins et les superstitions. Quand Hérodote parle des mages, il n’évoque pas des pactiseurs diaboliques mais raille les crédules qui se fient à ces devins, qu’il juge n’être que des intrigants ambitieux.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
L’auteur a réalisé un véritable travail de fourmi pour nous apporter de tels témoignages. Les faits historiques relatés sont effarants. Cet ouvrage, qui est tout bonnement passionnant, nous offre des clefs de compréhension inédites pour appréhender autrement notre Histoire. - Remy Salle, France Net Infos
À PROPOS DE L'AUTEUR
Louise-Marie Libert est médiéviste, spécialisée entre autres dans l’Histoire des religions et conférencière. Elle est l’auteure de nombreux articles de tourisme culturel, mais surtout de biographies historiques. Elle a publié « Les plus mauvaises mères de l‘Histoire » et « Les plus piquantes anecdotes de nos princesses, régentes des anciens Pays-Bas ».