Extrait :
Salut, ô aimable sympathie ! toi qui peux rapprocher deux cœurs, les confondre l’un dans l’autre, et cimenter à jamais cette union que la Nature avoit préparée par une heureuse conformité de goûts et d’inclinations ! — Garrick m’a écrit un potpourri de lettre. — J’ai beau la soumettre à tous mes procédés chimiques ; je ne puis en extraire un seul atome sympathique. Je suis cependant joyeux de trouver l’occasion de lui faire une courte réponse, afin de pouvoir adresser un long proscriptum à sa Cara Sposa.
J’aime Garrick sur le théâtre plus que rien au monde, excepté madame Garrick hors du théâtre ; et s’il étoit un cœur où je voulusse obtenir une place, ce seroit certainement celui de cette femme incomparable ; mais je suis un trop grand pécheur pour approcher de tant de perfection, c’est assez pour moi de baiser humblement le seuil de la porte : qu’il me soit du moins permis d’y faire une génuflexion, et d’adresser de loin mon oraison jaculatoire.
Salut, ô aimable sympathie ! toi qui peux rapprocher deux cœurs, les confondre l’un dans l’autre, et cimenter à jamais cette union que la Nature avoit préparée par une heureuse conformité de goûts et d’inclinations ! — Garrick m’a écrit un potpourri de lettre. — J’ai beau la soumettre à tous mes procédés chimiques ; je ne puis en extraire un seul atome sympathique. Je suis cependant joyeux de trouver l’occasion de lui faire une courte réponse, afin de pouvoir adresser un long proscriptum à sa Cara Sposa.
J’aime Garrick sur le théâtre plus que rien au monde, excepté madame Garrick hors du théâtre ; et s’il étoit un cœur où je voulusse obtenir une place, ce seroit certainement celui de cette femme incomparable ; mais je suis un trop grand pécheur pour approcher de tant de perfection, c’est assez pour moi de baiser humblement le seuil de la porte : qu’il me soit du moins permis d’y faire une génuflexion, et d’adresser de loin mon oraison jaculatoire.