S’il est une parabole pour expliquer le monde, le mythe prend souvent la forme subtile d’un récit croyable d’une histoire totalement incroyable. Et parce que « l’homme est un animal religieux » (nous dit Umberto Eco), il range les récits fabuleux dans la catégorie des œuvres littéraires, souvent, croit-il, d’inspiration divine. La Bible et le Coran sont lus comme des recueils séquentiels et chronologiques, ce qui, à l’analyse du rapprochement des anecdotes fabuleuses qui y sont rapportées, face à l’académisme que requière l’étude historique et archéologique des événements supposés avérés, pose un problème : celui de la preuve ou, plutôt et précisément, de son absence.
Aussi, face à cette vacuité, n’est-il pas permis d’inventer d’autres fables, d’autres fictions ? En voici une qui mêle l’Histoire à la légende. Elle donne volontairement la préséance au ludique et à l’extravagant, sur la gravité et le rationnel.
Aussi, face à cette vacuité, n’est-il pas permis d’inventer d’autres fables, d’autres fictions ? En voici une qui mêle l’Histoire à la légende. Elle donne volontairement la préséance au ludique et à l’extravagant, sur la gravité et le rationnel.