Un récit angoissant sur fond historique
Le sale quart d'heure d'un négationniste qui n'a plus prétendu après le traitement de Myriam que les chambres à gaz n'ont jamais existé.
Une nouvelle noire dans la tradition du genre pour le plus grand plaisir des lecteurs
EXTRAIT
La télévision locale ouvrit une nouvelle fois le journal de 19 heures sur l'affaire qui défrayait la chronique depuis une semaine : le professeur Alain Auppegard avait disparu, sans laisser de trace. Pour lancer le sujet, la journaliste allongeait un triste visage, contrastant avec le portrait en incruste du professeur introuvable. Sans nouvelles de lui depuis quinze jours, sa femme manifestait son angoisse à l'écran : « Mon mari n'a pas d'ennemis, notre vie familiale est heureuse, sans histoire… » ; un collègue de l'université exprima toute l'estime que le corps des professeurs lui vouait en dépit des campagnes de presse qui dénigraient ses recherches ; le procureur de la République intervint enfin pour indiquer que les recherches entreprises restaient vaines, malgré de grands moyens mis en œuvre pour le retrouver. Cette information allait être reprise aux J.T. de vingt heures des chaînes nationales.
Myriam souriait ; elle savait, elle ! où ce bon Auppegard se trouvait. Dans sa cave, depuis quinze jours !
A PROPOS DE L'AUTEUR
Max Obione s’est emparé du noir sur le tard afin de donner libre cours à son tempérament libertaire. Dans ses polars et ses nouvelles, ce jeune auteur tardif revisite les archétypes du genre. C’est un franc-tireur des lettres qui, se reposant du noir un temps, met du rose à sa palette. Sur le chemin de la littérature érotique, il commence à semer des cailloux libertins. Mais le noir demeure sa couleur de prédilection.
Le sale quart d'heure d'un négationniste qui n'a plus prétendu après le traitement de Myriam que les chambres à gaz n'ont jamais existé.
Une nouvelle noire dans la tradition du genre pour le plus grand plaisir des lecteurs
EXTRAIT
La télévision locale ouvrit une nouvelle fois le journal de 19 heures sur l'affaire qui défrayait la chronique depuis une semaine : le professeur Alain Auppegard avait disparu, sans laisser de trace. Pour lancer le sujet, la journaliste allongeait un triste visage, contrastant avec le portrait en incruste du professeur introuvable. Sans nouvelles de lui depuis quinze jours, sa femme manifestait son angoisse à l'écran : « Mon mari n'a pas d'ennemis, notre vie familiale est heureuse, sans histoire… » ; un collègue de l'université exprima toute l'estime que le corps des professeurs lui vouait en dépit des campagnes de presse qui dénigraient ses recherches ; le procureur de la République intervint enfin pour indiquer que les recherches entreprises restaient vaines, malgré de grands moyens mis en œuvre pour le retrouver. Cette information allait être reprise aux J.T. de vingt heures des chaînes nationales.
Myriam souriait ; elle savait, elle ! où ce bon Auppegard se trouvait. Dans sa cave, depuis quinze jours !
A PROPOS DE L'AUTEUR
Max Obione s’est emparé du noir sur le tard afin de donner libre cours à son tempérament libertaire. Dans ses polars et ses nouvelles, ce jeune auteur tardif revisite les archétypes du genre. C’est un franc-tireur des lettres qui, se reposant du noir un temps, met du rose à sa palette. Sur le chemin de la littérature érotique, il commence à semer des cailloux libertins. Mais le noir demeure sa couleur de prédilection.