Les études sur le nationalisme et les politiques sociales se sont multipliées au cours des dernières années, mais peu d’entre elles ont abordé les interactions entre ces deux phénomènes. Alors que les chercheurs intéressés par la citoyenneté sociale font parfois référence à ces interactions, ils se penchent rarement sur la notion de nationalisme. Pour leur part, les spécialistes du nationalisme traitent rarement de protection sociale, préférant approfondir les questions de langue, de culture, d’ethnicité et de religion. Ainsi, ce livre explore, dans une perspective historique et comparative, la nature des liens entre nationalisme et protection sociale. Au plan théorique, l’analyse jette un éclairage neuf sur une question plus générale : la relation entre la formation de l’identité, la territorialité et la protection sociale.
Bien que ce livre fasse référence à plusieurs pays, il scrute particulièrement les cas du Canada (Québec), du Royaume-Uni (Écosse) et de la Belgique (Flandre) – des États multiculturels où se trouvent d’importants mouvements nationalistes. L’ouvrage examine également les politiques sociales de ces pays en regard de celles d’autres États plus monolithiques comme les États-Unis et l’Allemagne, afin d’élargir la perspective comparative entre nationalisme et protection sociale.
Bien que ce livre fasse référence à plusieurs pays, il scrute particulièrement les cas du Canada (Québec), du Royaume-Uni (Écosse) et de la Belgique (Flandre) – des États multiculturels où se trouvent d’importants mouvements nationalistes. L’ouvrage examine également les politiques sociales de ces pays en regard de celles d’autres États plus monolithiques comme les États-Unis et l’Allemagne, afin d’élargir la perspective comparative entre nationalisme et protection sociale.