EXTRAIT
LA VOLEUSE DE MARI
Cette histoire qui s’est déroulée dans un hôtel d’Abidjan, m’a été racontée par mon ami Charly qui en est le gérant. Il s’agit d’une sœur en christ nommée CHANTAL qui est la maîtresse d’un directeur de cabinet d’un Ministre de la république de Côte d’ivoire. Elle va rencontrer son pasteur nommé Manassé à l’église afin de mettre en place un plan diabolique pour amener son amant à chasser sa femme légitime et à l’épouser.
La sœur Chantal : Bonjour pasteur Manassé.
Le pasteur Manassé : Alors, ma fille, comment vas-tu ?
La sœur Chantal : Un peu pasteur.
Le pasteur Manassé : Tu es simplement de passage ou bien tu es venue pour me rencontrer ?
La sœur Chantal : Je suis venue pour un problème.
Le pasteur Manassé : Ok. Confions ce moment à Dieu.
Après la courte prière.
Le pasteur : Ok. Je t’écoute ma fille.
La sœur : Pasteur, je suis venue te voir pour que tu pries Dieu afin que mon fiancé se décide de m’épouser.
Le pasteur : Tu as un fiancé ? Mais tu ne me l’as jamais présenté ! Il est de l’église ?
La sœur : Non pasteur. Mais ce n’est pas ça le plus important. Il peut être d’une autre église et puis…
Le pasteur : Je sais ma fille. Il peut même être un païen et venir à Dieu par ton canal. Donc sur ce point, il n’y a vraiment pas de problème.
La sœur : Le vrai problème est que nous sommes deux.
Le pasteur : Je ne comprends pas.
La sœur : Il vit avec une femme avec qui il a des enfants. Mais moi, je suis sa préférée. Il me le dit tout le temps.
Le pasteur : Tu es donc sa maitresse alors ?
La sœur : Qu’il adore.
Le pasteur : Si je comprends bien, tu me demandes de prier Dieu pour qu’Il arrache le mari d’une autre femme pour te donner .C’est ça ?
La sœur : Non. Je te demande de prier Dieu pour qu’il amène mon fiancé à quitter la polygamie et à être le mari d’une seule femme. C’est ce que Dieu veut non ?
Le pasteur : Tu me fais rire, ma fille. Tu veux tourner la situation à ton avantage. C’est tout. Sinon tu sais très bien que Dieu est contre tout ça.
La sœur : Ah ! Pasteur, aujourd’hui nous les femmes, nous luttons comme nous pouvons pour avoir l’homme de notre vie. Ce monsieur n’est pas n’importe qui. C’est le Directeur de cabinet d’un ministre. Pasteur, comment veux-tu que je laisse filer entre les doigts une opportunité pareille ?
Il a suffi que le pasteur entende le titre de directeur de cabinet d’un ministre pour qu’il change subitement et tourne le dos à la parole de Dieu. Très emballé avec des yeux écarquillés, il cherche à savoir d’avantage.
Le pasteur : Un directeur de cabinet d’un ministre, c’est un homme qui a beaucoup d’argent alors ?
La sœur : Je t’assure. Il a des voitures, des maisons et plein de richesses. Tu sais, chez nous en Afrique, les politiciens sont tous des voleurs. Ils volent l’argent en toute impunité.
Le pasteur : C’est vrai. Ces gens-là sont tous bourrés de Frics. Ma fille, donc tu es dans une bonne affaire comme ça et tu m’ignores. Tu bouffes toi seule. C’est ça ? Tu ne sais pas que ton papa a faim ?
La sœur : Non, pasteur. Tu sais que je ne peux pas t’oublier. Seulement que le monsieur et moi, nous nous sommes rencontrés il y a à peine trois mois.
Le pasteur : Oui ma fille, mais tu ne vas pas me dire que tu n’as pas encore commencé à bouffer ?
La sœur Chantal est toute souriante.
La sœur : Ok. Pasteur, tu as raison. Pour m’excuser, je te donne tout de suite 50 000 FCFA. Ça va te permettre d’acheter un petit poulet pour aller manger avec ma maman. Concernant mon problème, je te demande de t’en occuper particulièrement. Parce que si ça marche et que le monsieur chasse sa femme pour m’épouser, pasteur, je t’assure que je vais te gâter. Tu vas entrer dans le cercle des grands pasteurs riches de ce pays.
Le pasteur tout souriant la salue et la bénit.
Le pasteur : Ma fille, tu es bénie. Considère que cela est déjà fait. Je vais prendre à partir de demain, u
LA VOLEUSE DE MARI
Cette histoire qui s’est déroulée dans un hôtel d’Abidjan, m’a été racontée par mon ami Charly qui en est le gérant. Il s’agit d’une sœur en christ nommée CHANTAL qui est la maîtresse d’un directeur de cabinet d’un Ministre de la république de Côte d’ivoire. Elle va rencontrer son pasteur nommé Manassé à l’église afin de mettre en place un plan diabolique pour amener son amant à chasser sa femme légitime et à l’épouser.
La sœur Chantal : Bonjour pasteur Manassé.
Le pasteur Manassé : Alors, ma fille, comment vas-tu ?
La sœur Chantal : Un peu pasteur.
Le pasteur Manassé : Tu es simplement de passage ou bien tu es venue pour me rencontrer ?
La sœur Chantal : Je suis venue pour un problème.
Le pasteur Manassé : Ok. Confions ce moment à Dieu.
Après la courte prière.
Le pasteur : Ok. Je t’écoute ma fille.
La sœur : Pasteur, je suis venue te voir pour que tu pries Dieu afin que mon fiancé se décide de m’épouser.
Le pasteur : Tu as un fiancé ? Mais tu ne me l’as jamais présenté ! Il est de l’église ?
La sœur : Non pasteur. Mais ce n’est pas ça le plus important. Il peut être d’une autre église et puis…
Le pasteur : Je sais ma fille. Il peut même être un païen et venir à Dieu par ton canal. Donc sur ce point, il n’y a vraiment pas de problème.
La sœur : Le vrai problème est que nous sommes deux.
Le pasteur : Je ne comprends pas.
La sœur : Il vit avec une femme avec qui il a des enfants. Mais moi, je suis sa préférée. Il me le dit tout le temps.
Le pasteur : Tu es donc sa maitresse alors ?
La sœur : Qu’il adore.
Le pasteur : Si je comprends bien, tu me demandes de prier Dieu pour qu’Il arrache le mari d’une autre femme pour te donner .C’est ça ?
La sœur : Non. Je te demande de prier Dieu pour qu’il amène mon fiancé à quitter la polygamie et à être le mari d’une seule femme. C’est ce que Dieu veut non ?
Le pasteur : Tu me fais rire, ma fille. Tu veux tourner la situation à ton avantage. C’est tout. Sinon tu sais très bien que Dieu est contre tout ça.
La sœur : Ah ! Pasteur, aujourd’hui nous les femmes, nous luttons comme nous pouvons pour avoir l’homme de notre vie. Ce monsieur n’est pas n’importe qui. C’est le Directeur de cabinet d’un ministre. Pasteur, comment veux-tu que je laisse filer entre les doigts une opportunité pareille ?
Il a suffi que le pasteur entende le titre de directeur de cabinet d’un ministre pour qu’il change subitement et tourne le dos à la parole de Dieu. Très emballé avec des yeux écarquillés, il cherche à savoir d’avantage.
Le pasteur : Un directeur de cabinet d’un ministre, c’est un homme qui a beaucoup d’argent alors ?
La sœur : Je t’assure. Il a des voitures, des maisons et plein de richesses. Tu sais, chez nous en Afrique, les politiciens sont tous des voleurs. Ils volent l’argent en toute impunité.
Le pasteur : C’est vrai. Ces gens-là sont tous bourrés de Frics. Ma fille, donc tu es dans une bonne affaire comme ça et tu m’ignores. Tu bouffes toi seule. C’est ça ? Tu ne sais pas que ton papa a faim ?
La sœur : Non, pasteur. Tu sais que je ne peux pas t’oublier. Seulement que le monsieur et moi, nous nous sommes rencontrés il y a à peine trois mois.
Le pasteur : Oui ma fille, mais tu ne vas pas me dire que tu n’as pas encore commencé à bouffer ?
La sœur Chantal est toute souriante.
La sœur : Ok. Pasteur, tu as raison. Pour m’excuser, je te donne tout de suite 50 000 FCFA. Ça va te permettre d’acheter un petit poulet pour aller manger avec ma maman. Concernant mon problème, je te demande de t’en occuper particulièrement. Parce que si ça marche et que le monsieur chasse sa femme pour m’épouser, pasteur, je t’assure que je vais te gâter. Tu vas entrer dans le cercle des grands pasteurs riches de ce pays.
Le pasteur tout souriant la salue et la bénit.
Le pasteur : Ma fille, tu es bénie. Considère que cela est déjà fait. Je vais prendre à partir de demain, u
