Extrait:
Il a le mérite, aujourd’hui fort rare, de prendre les devoirs de l’homme de lettres au sérieux, de respecter ses idées et le public, d’étudier consciencieusement les questions qu’il traite et de conclure en toute occasion avec indépendance et fermeté. Sans prétendre pour le fond ni pour la forme à l’équivoque et périlleuse originalité dont la recherche a fourvoyé de nos jours tant d’écrivains de talent, M. Delécluze se contente de demeurer toujours parfaitement naturel ; jamais il ne parle que d’après ses propres impressions ou ses études, personnelles, ce qui donne à tous ses écrits une fleur de nouveauté et comme un air piquant de découverte. En un mot, son langage, sans prétentions ni vaine recherche, a un accent de loyauté et de conviction qui fait aimer et estimer tout d’abord l’homme et l’écrivain.
Il a le mérite, aujourd’hui fort rare, de prendre les devoirs de l’homme de lettres au sérieux, de respecter ses idées et le public, d’étudier consciencieusement les questions qu’il traite et de conclure en toute occasion avec indépendance et fermeté. Sans prétendre pour le fond ni pour la forme à l’équivoque et périlleuse originalité dont la recherche a fourvoyé de nos jours tant d’écrivains de talent, M. Delécluze se contente de demeurer toujours parfaitement naturel ; jamais il ne parle que d’après ses propres impressions ou ses études, personnelles, ce qui donne à tous ses écrits une fleur de nouveauté et comme un air piquant de découverte. En un mot, son langage, sans prétentions ni vaine recherche, a un accent de loyauté et de conviction qui fait aimer et estimer tout d’abord l’homme et l’écrivain.