Un voyage poétique et philosophique
Allan, que la poésie a allumé, déserte l’armée et fuit et ne cesse de marcher. Il s’invente la fable d’un pèlerinage pour trouver son passage sur terre. Dans sa quête d’absolu, il rencontre bien des souffrances et descend en enfer, dans une lente dépossession de lui-même.
Trois niveaux de lecture possibles pour ce roman : l’histoire proprement dite avec les pérégrinations intrigantes du héros, une réflexion philosophique sur les grandes religions ou les correspondances avec l’errance d’Ulysse.
Un clochard céleste à la Jack Kerouac pour un premier roman aussi réussi qu’ambitieux.
EXTRAIT
Ici, c'est comme être un naufragé de la terre.
La falaise est si haute, avec en dessous le fracas de la mer, l’étendue grise au loin, et le ciel ouvert. Face au vide et plus rien qui sépare. Les oiseaux blancs glissent contre la paroi, les goélands, les fulmars aux ailes rigides ; ils restent suspendus un instant dans le vent, font des cercles en piaulant et disparaissent au bas de la muraille, pareils au fond de l’espace.
Cet appel d’immensité, c’est lui qu’Allan retrouve. Il le sent comme une force inconnue dans chacun de ses membres, en même temps que le cognement des vagues contre le socle dur. La vibration roule dans son ventre, l’ondulation profonde de ce désir gonflé par le battement des houles. Dans ses tempes, la pulsation des vagues répétées. L’appel, le grand appel qui ne cesse pas.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Soleil, devant est plus qu’un roman, c’est une recherche de liberté, une ode à la lumière, un chant puissant, aux notes proches de celles du Déserteur de Boris Vian. - Anne-Michèle Hamesse, Association des écrivains belges de langue française
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1961, Éric Brucher est marié et père de trois enfants. Diplômé en philologie romane (UCL), il est professeur de français, philo et religion à l'école internationale Le Verseau (enseignement général).
Il a remporté le Prix biennal Sander Pierron de l’Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique pour son deuxième roman, Colombe.
Allan, que la poésie a allumé, déserte l’armée et fuit et ne cesse de marcher. Il s’invente la fable d’un pèlerinage pour trouver son passage sur terre. Dans sa quête d’absolu, il rencontre bien des souffrances et descend en enfer, dans une lente dépossession de lui-même.
Trois niveaux de lecture possibles pour ce roman : l’histoire proprement dite avec les pérégrinations intrigantes du héros, une réflexion philosophique sur les grandes religions ou les correspondances avec l’errance d’Ulysse.
Un clochard céleste à la Jack Kerouac pour un premier roman aussi réussi qu’ambitieux.
EXTRAIT
Ici, c'est comme être un naufragé de la terre.
La falaise est si haute, avec en dessous le fracas de la mer, l’étendue grise au loin, et le ciel ouvert. Face au vide et plus rien qui sépare. Les oiseaux blancs glissent contre la paroi, les goélands, les fulmars aux ailes rigides ; ils restent suspendus un instant dans le vent, font des cercles en piaulant et disparaissent au bas de la muraille, pareils au fond de l’espace.
Cet appel d’immensité, c’est lui qu’Allan retrouve. Il le sent comme une force inconnue dans chacun de ses membres, en même temps que le cognement des vagues contre le socle dur. La vibration roule dans son ventre, l’ondulation profonde de ce désir gonflé par le battement des houles. Dans ses tempes, la pulsation des vagues répétées. L’appel, le grand appel qui ne cesse pas.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Soleil, devant est plus qu’un roman, c’est une recherche de liberté, une ode à la lumière, un chant puissant, aux notes proches de celles du Déserteur de Boris Vian. - Anne-Michèle Hamesse, Association des écrivains belges de langue française
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1961, Éric Brucher est marié et père de trois enfants. Diplômé en philologie romane (UCL), il est professeur de français, philo et religion à l'école internationale Le Verseau (enseignement général).
Il a remporté le Prix biennal Sander Pierron de l’Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique pour son deuxième roman, Colombe.