Extrait :
Nous avons dit, en commentant ici le roman, Jean et Louis, de M. Antonin Dusserre, que Mme Marguerite Audoux vécut quelques semaines dans le village du Cantal qu’habitait le cultivateur-écrivain, qu’elle s’intéressa à l’œuvre et s’efforce encore d’adoucir le sort cruel de son nouvel ami. La tendre romancière de Marie-Claire nous envoie aujourd’hui ce délicieux et vivant tableau :
Lorsque Antonin Dusserre rentre au village avec les chars de foin qui dévalent les pentes en se balançant dans les ornières, il se tient devant les deux grands bœufs rouges et paisibles, dont les pieds ferrés claquent mollement sur les chemins pleins de cailloux. Il est taciturne comme ses bêtes ; et quand il veut activer leur lenteur, au lieu de leur parler il se retourne et les touche doucement de sa longue baguette de coudrier.
Nous avons dit, en commentant ici le roman, Jean et Louis, de M. Antonin Dusserre, que Mme Marguerite Audoux vécut quelques semaines dans le village du Cantal qu’habitait le cultivateur-écrivain, qu’elle s’intéressa à l’œuvre et s’efforce encore d’adoucir le sort cruel de son nouvel ami. La tendre romancière de Marie-Claire nous envoie aujourd’hui ce délicieux et vivant tableau :
Lorsque Antonin Dusserre rentre au village avec les chars de foin qui dévalent les pentes en se balançant dans les ornières, il se tient devant les deux grands bœufs rouges et paisibles, dont les pieds ferrés claquent mollement sur les chemins pleins de cailloux. Il est taciturne comme ses bêtes ; et quand il veut activer leur lenteur, au lieu de leur parler il se retourne et les touche doucement de sa longue baguette de coudrier.