Une jeune femme part seule à l'ascension du mont Fuji pour accomplir un rêve d'enfance. Elle se perdra à Tokyo et se retrouvera à Kyoto, après une ascension épique du volcan sacré.
Un voyage initiatique, avec son lot de surprises et de découvertes, et un éloge de la contemplation.
Extraits :
« Pour qui veut retrouver l’insouciance de l’enfance, le Japon est le pays idéal. Quand on ne maîtrise pas la langue, qu’on ne peut ni parler, ni lire les kanji, ni écrire, on est comme un enfant qui a besoin d’assistance. Ce à quoi se prêtent facilement les Japonais, peuple le plus aimable qui soit. Et puis, il y a quelque chose d’heureux et de gai dans la vie quotidienne qui rassérène. Tout est fait pour faciliter la vie, tout est automatisé en vue d’un bien-être collectif qui relève de l’esprit de corps. Comme si l’équipe Japon vous accueillait pour quelque temps en son sein. Au dépaysement de l’Extrême-Orient s’ajoute l’impression d’être dans un jeu, de vivre une journée irréelle. Voilà pourquoi le Japon se prête si bien à la fiction. »
« Une heure a passé quand la silhouette d’un refuge se profile. C’est la sixième station. Au-dessus du toit, des lumières dessinent un chemin féérique zigzaguant dans la montagne. Je me retourne. Terminé, la solitude. En contrebas, des dizaines de grimpeurs progressent, petite procession vacillante dans la nuit noire. La pensée d’avoir de l’avance sur certains est réconfortante. Des constellations de villes clignotent dans la vallée. Je lève la tête. La pleine lune éclaire le flanc du volcan comme un phare. Le ciel bleu marine est tout émouvant d’étoiles.
Les arbres semblent se raréfier dans l’immensité de la nuit et, peu à peu, plus un feuillage ne reflète le rayon de ma lampe frontale. En bas la brume s’est posée sur les villes, masquant toute vue. »
Un voyage initiatique, avec son lot de surprises et de découvertes, et un éloge de la contemplation.
Extraits :
« Pour qui veut retrouver l’insouciance de l’enfance, le Japon est le pays idéal. Quand on ne maîtrise pas la langue, qu’on ne peut ni parler, ni lire les kanji, ni écrire, on est comme un enfant qui a besoin d’assistance. Ce à quoi se prêtent facilement les Japonais, peuple le plus aimable qui soit. Et puis, il y a quelque chose d’heureux et de gai dans la vie quotidienne qui rassérène. Tout est fait pour faciliter la vie, tout est automatisé en vue d’un bien-être collectif qui relève de l’esprit de corps. Comme si l’équipe Japon vous accueillait pour quelque temps en son sein. Au dépaysement de l’Extrême-Orient s’ajoute l’impression d’être dans un jeu, de vivre une journée irréelle. Voilà pourquoi le Japon se prête si bien à la fiction. »
« Une heure a passé quand la silhouette d’un refuge se profile. C’est la sixième station. Au-dessus du toit, des lumières dessinent un chemin féérique zigzaguant dans la montagne. Je me retourne. Terminé, la solitude. En contrebas, des dizaines de grimpeurs progressent, petite procession vacillante dans la nuit noire. La pensée d’avoir de l’avance sur certains est réconfortante. Des constellations de villes clignotent dans la vallée. Je lève la tête. La pleine lune éclaire le flanc du volcan comme un phare. Le ciel bleu marine est tout émouvant d’étoiles.
Les arbres semblent se raréfier dans l’immensité de la nuit et, peu à peu, plus un feuillage ne reflète le rayon de ma lampe frontale. En bas la brume s’est posée sur les villes, masquant toute vue. »