Ainsi, j'avais vu juste : c'était bien cette fameuse Elinor. Elle était vraiment sublime, elle ne pouvait qu'être la création de Dieu, l'œuvre du Seigneur et je comprenais tout à fait le béguin qu'avait le prétentieux Henry Pratt pour elle. Moi-même je me rendais compte peu à peu qu'elle m'ensorcelait. Qu'elle me charmait au-delà des mots et des paroles. Et ce sortilège n'était pas le fruit d'un quelconque délire de mon imagination ou je ne sais quelle idéalisation sous l'effet de l'alcool car, de fait, je n'avais rien bu ce soir-là. Pas un seul soupçon de liqueur.
- C'est un joli prénom, mademoiselle, m'entendis-je lui dire comme si je ne contrôlais pas mes paroles.
J'étais poussé par l'Amour, par les sentiments. Des sentiments innocents.
- C'est un joli prénom, mademoiselle, m'entendis-je lui dire comme si je ne contrôlais pas mes paroles.
J'étais poussé par l'Amour, par les sentiments. Des sentiments innocents.