RÉSUMÉ :
Waverley ou Il y a soixante ans (Waverley: or 'Tis Sixty Years Since en anglais), publié anonymement en 1814, est le premier roman de l'auteur écossais Walter Scott.
Le récit se déroule en Angleterre et en Écosse. Il évoque la seconde rébellion jacobite, celle de 1745. Mêlé à ces événements, un jeune Anglais romanesque et indécis découvre qu'il n'est fait ni pour la dangereuse ivresse de la politique ni pour les cruautés de l'héroïsme. Il va connaître le bonheur domestique et transmettre l'héritage familial.
EXTRAIT :
Je n’ai fait choix du titre de cet ouvrage qu’après les sérieuses et mûres réflexions que tout homme sage doit apporter à des affaires importantes ; j’ai cru même devoir consacrer à ce but quelques recherches laborieuses, quoique j’eusse fort bien pu, à la manière de mes devanciers, me contenter de prendre le nom le plus sonore, le plus euphonique, de l’histoire ou de la topographie d’Angleterre, pour en faire le premier titre de mon livre et le nom de mon héros. Mais, hélas ! pour mes lecteurs, les noms chevaleresques de Howard, Mordaunt, Mortimer, Stanley, ou les noms plus doux, les noms d’amants de Belmour, Belville, Belfield et Belgrave, n’auraient pu annoncer qu’un livre inutile, et semblable à ceux qu’on a baptisés de ces noms depuis un demi-siècle. J’avouerai avec franchise que je n’ai pas eu assez de confiance dans mon talent pour me mettre en opposition avec des préventions reçues.
Waverley ou Il y a soixante ans (Waverley: or 'Tis Sixty Years Since en anglais), publié anonymement en 1814, est le premier roman de l'auteur écossais Walter Scott.
Le récit se déroule en Angleterre et en Écosse. Il évoque la seconde rébellion jacobite, celle de 1745. Mêlé à ces événements, un jeune Anglais romanesque et indécis découvre qu'il n'est fait ni pour la dangereuse ivresse de la politique ni pour les cruautés de l'héroïsme. Il va connaître le bonheur domestique et transmettre l'héritage familial.
EXTRAIT :
Je n’ai fait choix du titre de cet ouvrage qu’après les sérieuses et mûres réflexions que tout homme sage doit apporter à des affaires importantes ; j’ai cru même devoir consacrer à ce but quelques recherches laborieuses, quoique j’eusse fort bien pu, à la manière de mes devanciers, me contenter de prendre le nom le plus sonore, le plus euphonique, de l’histoire ou de la topographie d’Angleterre, pour en faire le premier titre de mon livre et le nom de mon héros. Mais, hélas ! pour mes lecteurs, les noms chevaleresques de Howard, Mordaunt, Mortimer, Stanley, ou les noms plus doux, les noms d’amants de Belmour, Belville, Belfield et Belgrave, n’auraient pu annoncer qu’un livre inutile, et semblable à ceux qu’on a baptisés de ces noms depuis un demi-siècle. J’avouerai avec franchise que je n’ai pas eu assez de confiance dans mon talent pour me mettre en opposition avec des préventions reçues.