Poète !
Synthétise en mots réduits,
Mais forts et subtilement choisis.
Réalise ton œuvre immense
D'écrire, avec peu, la stance
Lancinante qui t'anime
Et te ronge en l’abîme
Sans fond et accroche-toi !
(extrait de Poète ! Compose ta palette...)
Après « Sodade », Marie de Cœur native de la douceur angevine brise les maux en souffle de mots, baume d'embrun à pluie fine sur son cœur à nu ! La palette de la poétesse, tel l'éventail, se déplie à l'infini entre douleur, tristesse, joie, amour sans oublier les plaisirs d’Éros... divin ! Une brise d'Anjou caresse ta joue... Silence, passe... l'ange !
Les Éditions de l'Embellie/Tahuski
Matin Câlin
Sur mes paupières closes,
Un, puis deux baisers.
Doucement tu oses
Le bout de mon nez.
Tu glisses sur ma bouche close,
Dessinant de ta langue aiguillée,
Son contour brun-rose.
Tu susurres sur l'oreiller,
Le mot et la chose.
Des tremblements légers
Secouent ma chair narcose.
Tes succions sur ma nuque et
Mes tétons sur tes lèvres « prosent ».
Des râles, plaintifs, s'échappent étouffés,
Par un baiser fougueux : une pause.
Un doigt sur mes lèvres pulpeuses et
Sous la soie, tu disparais anamorphose,
Patines, dérapes en mes cuisses écartelées,
Fouillant, sous la toison, la passerose,
Qui éclot sous ton crachin serré.
Allongé, sur moi, mon doux virtuose,
Mes yeux pers te supplient de m'achever.
Ton phallus en mon antre serré dose,
Butine puis frappe en coups réguliers
Et gicle agar-agar sa gélose…
Sous mes râles et mes yeux révulsés.
Une main, sur ma joue, tu poses.
Étendu près de moi, heureux, le front perlé,
Sur tes lèvres merises un baiser je dépose.
Marie de Coeur
Synthétise en mots réduits,
Mais forts et subtilement choisis.
Réalise ton œuvre immense
D'écrire, avec peu, la stance
Lancinante qui t'anime
Et te ronge en l’abîme
Sans fond et accroche-toi !
(extrait de Poète ! Compose ta palette...)
Après « Sodade », Marie de Cœur native de la douceur angevine brise les maux en souffle de mots, baume d'embrun à pluie fine sur son cœur à nu ! La palette de la poétesse, tel l'éventail, se déplie à l'infini entre douleur, tristesse, joie, amour sans oublier les plaisirs d’Éros... divin ! Une brise d'Anjou caresse ta joue... Silence, passe... l'ange !
Les Éditions de l'Embellie/Tahuski
Matin Câlin
Sur mes paupières closes,
Un, puis deux baisers.
Doucement tu oses
Le bout de mon nez.
Tu glisses sur ma bouche close,
Dessinant de ta langue aiguillée,
Son contour brun-rose.
Tu susurres sur l'oreiller,
Le mot et la chose.
Des tremblements légers
Secouent ma chair narcose.
Tes succions sur ma nuque et
Mes tétons sur tes lèvres « prosent ».
Des râles, plaintifs, s'échappent étouffés,
Par un baiser fougueux : une pause.
Un doigt sur mes lèvres pulpeuses et
Sous la soie, tu disparais anamorphose,
Patines, dérapes en mes cuisses écartelées,
Fouillant, sous la toison, la passerose,
Qui éclot sous ton crachin serré.
Allongé, sur moi, mon doux virtuose,
Mes yeux pers te supplient de m'achever.
Ton phallus en mon antre serré dose,
Butine puis frappe en coups réguliers
Et gicle agar-agar sa gélose…
Sous mes râles et mes yeux révulsés.
Une main, sur ma joue, tu poses.
Étendu près de moi, heureux, le front perlé,
Sur tes lèvres merises un baiser je dépose.
Marie de Coeur