Pendant le voyage qu'il entreprit aux Petites Antilles au cours de l'été 1887, Lafcadio Hearn, débarquant à la Martinique, fut immédiatement sensible à l'influence de « ce charme singulier que l’île a toujours exercé sur les étrangers et qui lui a même valu son surnom poétique : « Le Pays des Revenants ».
Et il avoue dans une de ses lettres : « De même que bien d'autres avant moi, je ne quittai ces rivages enchantés que pour être hanté par cet irrésistible regret qui ne ressemble à aucun autre, et qui est précisément l'enchantement que ce pays exerce sur tous ceux qui s'en éloignent.
Aussi j'y retournai avec l'intention d'y séjourner quelques mois ; mais l'enchantement dura et j'y restai deux ans. »
Deux ans pendant lesquels il vécut au milieu « d'une population fantastique, étonnante, - une population des mille et une nuits », apprenant à aimer et à comprendre cette humanité des tropiques, qui, dit-il, possède, « un grand charme, celui de l'enfance et de la bonté ».
Commencées pendant son premier séjour, Hearn ne termina ses Esquisses Martiniquaises qu'après avoir « revu l'île magique à travers une brume d'été ». Nulle part son amour des tropiques qui le tenailla toute sa vie, même pendant ses premières années au Japon, n'est exprimé avec une ferveur et une sincérité plus émouvantes...". Marc Logé.
Et il avoue dans une de ses lettres : « De même que bien d'autres avant moi, je ne quittai ces rivages enchantés que pour être hanté par cet irrésistible regret qui ne ressemble à aucun autre, et qui est précisément l'enchantement que ce pays exerce sur tous ceux qui s'en éloignent.
Aussi j'y retournai avec l'intention d'y séjourner quelques mois ; mais l'enchantement dura et j'y restai deux ans. »
Deux ans pendant lesquels il vécut au milieu « d'une population fantastique, étonnante, - une population des mille et une nuits », apprenant à aimer et à comprendre cette humanité des tropiques, qui, dit-il, possède, « un grand charme, celui de l'enfance et de la bonté ».
Commencées pendant son premier séjour, Hearn ne termina ses Esquisses Martiniquaises qu'après avoir « revu l'île magique à travers une brume d'été ». Nulle part son amour des tropiques qui le tenailla toute sa vie, même pendant ses premières années au Japon, n'est exprimé avec une ferveur et une sincérité plus émouvantes...". Marc Logé.